Jean Lesage.
Photo: Courtoisie
Après avoir rassemblé plus de 1 000 auditeurs en ligne en janvier, la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) poursuit sa série de portraits de compositeurs québécois et propose une promenade dans le temps à travers l’univers fantasque de Jean Lesage. Le concert « La mémoire équivoque » sera présenté à la salle Pierre-Mercure le dimanche 27 mars à 15 h.
Fragments de l’art baroque, atmosphère de musique ancienne et autres références subtiles imprègnent l’oeuvre de M. Lesage. Il revisite différentes facettes de l’art en dotant le passé d’une poésie contemporaine. Les pièces au programme, teintées par les traces du temps et par son propre imaginaire sonore, invitent ainsi le public dans un dialogue avec l’histoire.
« Le travail de la mémoire est au cœur de mes préoccupations artistiques. Dans mes travaux, je cherche à établir une relation féconde entre le présent de l’peuvre et le passé de l’art », précise le compositeur.
Une écriture musicale inspirée du palimpseste
À la manière d’un Picasso qui explore et réinterprète le tableau Las Meninas de Diego Vélasquez, Lesage actualise certains éléments du passé. « Ma musique se construit par destruction et reconstruction successive, mentionne M. Lesage. Pour illustrer cela, on peut penser au palimpseste, ce parchemin dont on effaçait la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. »
Le concert sera également « augmenté » d’une scénographie de Sylvain Marotte, dont les effets visuels feront écho à l’imaginaire du compositeur pour accompagner ce sublime plongeon dans les méandres de la mémoire.
La mémoire équivoque — Portrait de Jean Lesage
- Salle Pierre-Mercure
- Dimanche 27 mars 2022, 15h
- Infos et billets
Programme
- « Saturnales » (2015)
- « Quatuor à cordes no 5 » (2018)
- « Trois méditations sur la vie céleste de Charles G » (2007)
- « Le livre des mélancolies » (1999)
- « Les sensations confuses » (1993)
Interprètes
- Ensemble de la SMCQ
- Guillaume Bourgogne, chef
- Quatuor Bozzini
- Magali Simard-Galdès (soprano)
- James Campbell (clarinette)
- Sylvain Marotte, scénographie
