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    [PODCAST] « BEEP BOOP », la transition numérique de l’auteur-compositeur-interprète Justin Courcelles Justin Courcelles alias Hello Cosmo. Photo: Alexi Hachey-Brunet

    [PODCAST] « BEEP BOOP », la transition numérique de l’auteur-compositeur-interprète Justin Courcelles

    28 janvier 2022, 07h40
         |      Article rédigé par Arnaud Perron-Bouchard     

    Après avoir participé aux projets de Sex Machine Octopus, LaF et Jambori Jambora, le multi-instrumentiste Justin Courcelles se lance en solo sous le nom Hello Cosmo. Son EP « BEEP BOOP » nous fait entrer dans un univers futuriste où synthétiseurs et poésie aiguisée se rencontrent. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté de son nouveau projet avec le musicien.

    Justin Courcelles pratique la musique depuis qu’il a douze ans. D’abord accroché par le rock classique et le punk, il fait partie de plusieurs groupes pendant son cheminement artistique. Il était le chanteur, compositeur et guitariste de la formation de psych-rock Jambori Jambora, avec laquelle il a sorti deux albums. Au cours de la pandémie, les goûts musicaux du chanteur ont évolué et il se sentait restreint dans sa créativité au sein d’un groupe. Ayant longtemps joué des instruments traditionnels comme la guitare, Justin Courcelles s’intéresse d’avantage aux instruments et aux manières de créer numériquement. Cette transition a inspiré le titre même du projet. « Je me suis mis à expérimenter avec des synthétiseurs pour refléter la musique que j’écoutais le plus depuis cinq ou six ans. Le projet s’appelle « BEEP BOOP » parce que cela représente ma transition de l’organique au numérique. C’est une manière comique de dire que je joue avec des machines. La liberté artistique et logistique de pouvoir produire des chansons seul m’a beaucoup plu », raconte Hello Cosmo.

    Avec « BEEP BOOP » et son alter-ego Hello Cosmo, Justin Courcelles veut proposer un univers entre dystopie et utopie. Une proposition musicale aux sons futuristes qui ne ressemble à rien que l’on connaît. « Je ne me considère pas comme un artiste engagé, mais j’aime les univers dystopiques de "Blade Runner", "Dune" et "1984". J’ai beaucoup à dire, mais je ne voulais pas être moralisateur dans mes pièces. Je me suis mis à inventer des histoires qui reflétaient des situations dans notre monde actuel. Par exemple, sur "Alcoa", je parle de l’environnement et de changements climatiques d’un point de vue dystopique et futuriste. J’ai beaucoup été influencé par Father John Misty et son album "Pure Comedy". Pendant une bonne partie de ma vie, j’écoutais de la musique organique et je percevais la pop comme de la musique facile. Dans les trois ou quatre dernières années, j’ai enlevé ces oeillères et je me suis rendu compte que la pop pouvait être fantastique. J’ai écouté beaucoup Frank Ocean, Kanye West, Tyler The Creator et Dua Lipa. J’ai réussi à faire un amalgame entre la pop et le rock », clarifie Julien Courcelles.

    Au sein de son groupe Jambori Jambora, Justin Courcelles écrivait et chantait en anglais. Ayant grandi dans un milieu familial bilingue, il s’exprime aussi bien en français qu’en anglais, mais c’est par désir de vérité et d’authenticité qu’il a décidé de s’exprimer dans la langue de Molière dans son projet « Hello Cosmo ». « Je recherchais une authenticité que je ne pouvais pas atteindre en anglais. Une des raisons pourquoi j’ai commencé à chanter en anglais, c’est parce que je roule mes "R" quand je parle en français, mais pas en anglais. Je me faisais niaiser sur cela quand j’étais jeune. Depuis deux ans, j’utilise cette prononciation à mon avantage. Il y a très peu de chanteurs francophones qui ont des accents. J’ai décidé d’utiliser cette inquiétude que j’avais comme une force. Dans l’écriture, cela me permettait de jouer avec un autre vocabulaire. J’utilise la prose et la poésie comme dans la vie de tous les jours. Avec l’anglais, il y a une certaine distance. Je suis à la recherche de l’authenticité et de l’émotion pure », exprime l’auteur-compositeur-interprète.

    Avec son arrivée dans la musique électronique et la conception rythmique (beatmaking), Justin Courcelles a fait la connaissance de plusieurs artistes de ce milieu. Les rappeurs Mantisse et Kirouac sont venus prêter leurs plumes et leurs poésies à « BEEP BOOP ». Cette musique lui a aussi appris de nouvelles manières de travailler. « Travailler seul sur ma musique me permet une grande liberté. C’est la première fois que j’entrais dans le monde des collaborations. Dans le rock ou le indie, c’est un peu un tabou. J’aime beaucoup faire ça et je pense en faire plus à l’avenir », conclut Hello Cosmo qui travaille déjà sur la suite de « BEEP BOOP ».

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