CONNEXION

  • Abonnement
  • Publicité
  • Contact
  • Guide annuel QfQ
  • Vidéos
  • Podcasts
  • Revue Qui fait Quoi
  • Boutique
  • Télévision
  • Cinéma
  • Scène • Théâtre
  • Musique
  • Animation • VFX
  • Communications
  • Industrie
  • COPRODUCTION
  • INCLUSION • DIVERSITé
  • DOCUMENTAIRES
  • TECHNOLOGIES
  • FORMATION • EMPLOIS
  • EXCLUSIFS
  • SUIVEZ-NOUS

    RSS

    RECEVEZ GRATUITEMENT
    LE QfQ en bref [voir un exemple]

    « Les Sorcières de Salem » revivront au Théâtre Denise-Pelletier en novembre «Les Sorcières de Salem». Photo: Jean-François Brière

    « Les Sorcières de Salem » revivront au Théâtre Denise-Pelletier en novembre

    12 octobre 2021, 00h00
         |     

    Le Théâtre Denise-Pelletier poursuit sa 58e saison en présentant « Les Sorcières de Salem » sur les planches de la Salle Denise-Pelletier cet automne. « Les Sorcières de Salem » revivront donc sur la grande scène du Théâtre Denise-Pelletier du 3 au 27 novembre.

    Traduite et adaptée par Sarah Berthiaume (« Yukonstyle », « Nyotaimori »), la pièce du dramaturge américain Arthur Miller, créée en 1953, retrouve la scène sous les regards de la metteure en scène Édith Patenaude (« 1984 », « Oslo ») et de la scénographe Odile Gamache (Prix Françoise-Graton 2020).

    Des jeunes femmes sont accusées d’avoir dansé la nuit et, pour sauver leur peau, accusent leur entourage de sorcellerie. Manipulations et renversement des pouvoirs sont les armatures du chef-d’œuvre de Miller, plus que jamais essentiel en notre ère où les inégalités, la peur, la dénonciation, les lynchages publics, les systèmes d’oppression et l’intégrisme religieux ont changé de visage, mais font toujours partie de nos vies.

    Anna Beaupré Moulounda, Adrien Bletton, Luc Bourgeois, Maude Boutin St-Pierre, Éveline Gélinas, Mathieu Gosselin, Catherine Larochelle, Emmanuelle Lussier-Martinez, Étienne Pilon, Sébastien Rajotte, Anna Sanchez et Elisabeth Smith sont les joueuses et les joueurs de ce procès.

    Résumé : 1692, dans le village puritain de Salem, au Massachusetts. Abigail Williams, une jeune servante, entretient une liaison interdite avec son maître, le fermier John Proctor. Lorsque la femme de Proctor, Élisabeth, découvre leur relation et la chasse, Abigail cherche à se venger. Accompagnée d’autres adolescentes et de Tituba, une esclave, elle se livre la nuit, dans les bois, à des danses occultes. Surprises par le révérend Parris, menacées d’être fouettées ou même pendues, les jeunes filles retournent les soupçons de sorcellerie vers d’autres villageois. Vengeance ou maléfice, cette nuit précipite Salem dans une frénésie paranoïaque. Une machine judiciaire se met alors en branle sous la droiture inflexible du gouverneur Danforth, qui jure d’envoyer les coupables à la potence. Mais qui sont ces coupables ?

    La pièce de Miller, écrite en 1953 pour dénoncer le maccarthysme et sa « chasse aux sorcières », mord dans ce sujet toujours vif, l’aveuglement des croyances, mais aussi ses conséquences. En 2021, « Les Sorcières de Salem » soulève aussi de nouveaux questionnements. Comment, dans l’après #metoo, raconter une histoire où des jeunes filles portent de fausses accusations ? Peut-on exposer les dérives d’un mouvement de dénonciation sans faire un plaidoyer contre la libération de la parole féminine ?

    « Édith et moi sommes restées fidèles à l’histoire de Miller, mais nous avons tenté de nous infiltrer dans l’œuvre pour la transformer de l’intérieur. »,
    affirme Sarah Berthiaume.

    « Nous tentons de rendre justice aux femmes de l’histoire en montrant franchement la violence et l’oppression qu’elles subissent et qui les forcent à réagir, dit Édith Patenaude. Pour nous, ces jeunes filles vivant dans un climat d’austérité, de peur et de déraison n’avaient d’autre choix que celui de mentir si elles voulaient survivre. »

    Sarah Berthiaume / Autrice et adaptatrice

    D’abord formée comme comédienne à l’École de théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx, Sarah Berthiaume est aussi autrice et scénariste. En 2013, sa pièce « Yukonstyle » a été montée simultanément au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui à Montréal et au Théâtre national de la Colline à Paris, avant d’être produite à Bruxelles, Innsbruck, Heidelberg, Toronto, Rome et Beyrouth. « Yukonstyle » a aussi valu à Sarah d’être lauréate du Prix Sony Labou Tansi des Lycéens 2015. Elle travaille présentement à son adaptation cinématographique. Sarah était aussi de l’équipe du « iShow », un spectacle performatif sur les médias sociaux qui a remporté le titre du meilleur spectacle aux prix de la critique saison 2012-2013 à Montréal. Sarah est l’autrice des pièces « Le Déluge après », « Disparitions », « Villes Mortes », « Nous habiterons Détroit », « Nyotaimori » et « Antioche », qui était à l’affiche de la Salle Fred-Barry en novembre 2017. Elle est également collaboratrice à l’émission « Plus on est de fous, plus on lit ! » sur les ondes d’Ici Première, où elle assume le segment « Dans l’imaginaire de Sarah Berthiaume ». Elle travaille présentement sur l’adaptation théâtrale du roman « La femme qui fuit » d’Anaïs Barbeau-Lavalette et signe la traduction d’« Un ennemi du peuple » d’Ibsen qui sera sur les scènes du TNM et du Trident cette saison.

    Édith Patenaude / Metteure en scène

    Finissante du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2006, Édith Patenaude s’est aussitôt lancée dans la création. Elle développe l’écriture avec, entre autres, « Les Arbres », « Barbe Bleue », « Le monde sera meilleur » et cosigne la création « Disparaître Ici » ; tâte de la direction artistique en étant à la barre des Écornifleuses pendant 10 ans et du Jamais Lu Québec 3 ans ; joue régulièrement, que ce soit dans « Ines Pérée et Inat Tendu », « Selfie », « Tout ce qui tombe », « Scalpée », etc. ; mais c’est la mise en scène qui devient son terrain de jeu de prédilection, qu’elle développe entre Québec et Montréal, en passant par d’autres villes canadiennes et européennes. Elle participe notamment à la création du « Ishow », codirige « Post Humains », se lance dans l’adaptation du sanglant « Titus » et s’attaque à l’épique « Oslo ». Pour son travail de mise en scène, elle a été récompensée du Prix des Arts et de la Culture de Québec pour « L’Absence de guerre », du Prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre (Québec) pour 1984, une coproduction du TDP et du Trident, et pour « Mes enfants n’ont pas peur du noir » (à Montréal). Plus récemment, elle a dirigé, « Corps célestes » au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, où elle a été nommée artiste associée en 2019, et « Les étés souterrains » à la Licorne. En cette saison, après la mise en scène de « Riders to the sea » / « Le Flambeau de la nuit » présenté à l’Opéra de Montréal, elle signera au printemps 2022 celles d’« Un ennemi du peuple » d’Ibsen sur les scènes du TNM et du Trident, suivi de « Pétrole » de François Archambault chez Duceppe.

    « Les Sorcières de Salem »

    • Salle Denise-Pelletier du 3 au 27 novembre 2021
    • D’après l’œuvre d’ Arthur Miller
    • Traduction et adaptation Sarah Berthiaume
    • Mise en scène Édith Patenaude
    • Avec Anna Beaupré Moulounda, Adrien Bletton, Luc Bourgeois, Maude Boutin St-Pierre, Éveline Gélinas, Mathieu Gosselin, Catherine Larochelle, Emmanuelle Lussier-Martinez, Étienne Pilon, Sébastien Rajotte, Anna Sanchez et Elisabeth Smith.
    • Concepteur·rice·s et collaborateurs·trices : Alexandra Sutto (assistance à la mise en scène), Odile Gamache (scénographie), Cynthia St-Gelais (costumes), Martin Sirois (éclairages), Alexander McSween (conception sonore), Anne-Sophie Gaudet (accessoires), Jamie Wright (mouvement), Florence Cornet (maquillages et coiffures), Julie Pelletier (assistance aux costumes), Marion Loignon (conseillère à la dramaturgie), Luc Chandonnet (coah de voix), Marie-Louise Bibish Mumbu (conseillère) et Bozidar Krčevinac (stagiaire).
    • Première : le mercredi 3 novembre à 19 h au Théâtre Denise-Pelletier
      au 4353, rue Sainte-Catherine Est à Montréal

    Sur le même sujet

    Intéressé.e à reproduire un article, une photo ou une vidéo ?

    En bénéficiant de notre licence de reproduction, vous pourrez :

    • publier un article dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • en modifier la longueur
    • recevoir les photos (et vidéos, si applicable) en haute résolution
    • publier les photos (et vidéos, si applicable) dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • le contenu devient public sur notre plateforme, ce qui vous octroie encore plus de visibilité

    Sous réserve que les droits sur les contenus que vous souhaitez reproduire (textes, photos ou vidéos) nous appartiennent.

    DERNIERS ARTICLES

    Makenzie dévoile la pièce « Flip a Coin »

    Makenzie dévoile la pièce « Flip a Coin »

    Suite
    19 avril 2024, 00h00