La formation de psych rock japonais TEKE::TEKE est de retour avec le single frénétique « Barbara », une chanson à haute intensité dont le lyrics video a été diffusé en première via Consequence Origins. Le groupe a également joué un concert bénéfice virtuel dans le cadre de Consequence’s Protect Live Music visant à soutenir la NIVA (National Independent Venue Association).
Tirée de leur album « Shirushi » à paraître le 7 mai, « Barabara » est accompagnée d’un vidéo produit et animé encore une fois par le guitariste du groupe Serge Nakauchi-Pelletier et la chanteuse et artiste visuelle Maya Kuroki. La musique se déploie tel une folle parade où chaque instrument est un étrange personnage, les paroles explorant une version tordue de Zashiki-Warashi, un esprit qui tend des pièges, ou porte chance à ceux qui le voit. « L’insipiration initiale pour la chanson est tirée d’une histoire vraie qui m’est arrivée », dit le guitariste rythmique Hidetaka Yoneyama. « Un étranger dans la rue m’a pris pour une vieille dame, est venu vers moi et a crié Barbara ? Barbara ?! C’est toi ?! Barbara ?! Maya (la chanteuse du groupe) a pris l’idée et l’a amenée à un autre niveau en la transformant en histoire psychédélique autour d’un ’Yokai’ (fantôme ou esprit) qui s’échappe d’une maison et se promène en jouant des tours aux gens, cet esprit s’appellant Barbara. » La chanson fait suite aux sorties du single féroce « Meikyu » et de l’onirique « Yoru Ni ».
« Barbara » saisit brillamment l’énergie live quasi-mythique du groupe, ayant été enregistrée en une seule prise avec tout le groupe dans la même pièce. Le batteur Ian Lettre explique : « Je me souviens que c’était plutôt tard le soir au studio, tout le monde était un peu sur les nerfs après une longue journée d’enregistrement et une discussion sur le groupe brésilien Os Mutantes. Et puis on s’est juste dit "Vous savez quoi ? Pourquoi pas tous aller enregistrer en même temps une prise de « Barbara » comme s’il n’y avait pas de lendemain ? Et c’est cette prise qui s’est retrouvée sur l’album, haha..." »
Une certaine cohésion mystique se retrouve partout à travers de leur album « Shirushi » (« signe des grands changements à venir »), qui est inspiré par la pratique japonaise de kintsugi, l’art de réparer les pots cassés en recollant les morceaux à l’aide de joints en or, argent ou platine. « Il y a toujours quelque chose de prometteur qui vient après la destruction », explique Nakauchi-Peletier. « Après vient le renouveau, et nous pouvons recommencer à apprendre. » L’album fusionne ballades classiques japonaises, surf rock, rock psychédélique, pour former une série de chansons qui servent de trame sonore à une saga de films épiques et excentriques. Le groupe incorpore également des instruments traditionnels, et des influences des bandes sonores japonaises des années 60 et 70, tout en donnant l’impression de venir d’un futur lointain.