Nicolet dévoile l’extrait « Dans l’étang filtrait la lumière »
Trois ans après le révélateur et fascinant Hochelaga, Nicolet revient investir les territoires liminaux avec « Dans l’étang filtrait la lumière », premier extrait d’un deuxième album qui paraîtra au courant de l’année 2021. Doublé d’un vidéoclip aux textures impressionnistes réalisé par Charles-André Coderre, « Dans l’étang filtrait la lumière » est offert sur toutes les plateformes d’écoute en continu et d’achat en ligne.
C’est une fin d’ère, imminente, mue par le désenchantement face au futur incertain de notre monde, qui se soldera par la dissolution de l’humain dans les alentours : à travers « Dans l’étang filtrait la lumière », on assiste à cette altération de l’ordre naturel des choses, et on s’étend dans l’eau pour observer, ouvrir les bras et accepter d’être avalé par ce qui est plus grand que soi.
Quand les jours sombres approchent
Je ferai mon lit
Au fond de l’étang
Et je dormirai
Et lentement le ciel changera
New wave naturelle, pop aquifère, post-punk baroque : « Dans l’étang filtrait la lumière » évolue comme une intuition dans une lourdeur atmosphérique palpable, presque marécageuse, mais sereine. Épicentre du projet, Etienne Hamel en signe l’écriture, la composition et y assure voix, guitare et synthés, appuyé d’Etienne Côté (Canailles, Bon Enfant) à la batterie, Etienne Dupré (Klô Pelgag, Jesse Mac Cormack) à la basse et à la 12 cordes, Guillaume Guilbault (Kroy, Mélanie Venditti) aux Rhodes et synthés, David Lagacé (Louize, La Famille Ouellette) à la guitare et Jean-Bruno Pinard à la prise de son et au mixage.
La pièce est accompagnée d’un vidéoclip imaginé par Etienne Hamel et réalisé par Charles-André Coderre (Jerusalem In My Heart) - ce dernier en assure également la direction photo et le montage. Tourné sur pellicule 16mm noir et blanc dans les environs de Sutton lors des premières semaines de 2020, développé de façon artisanale pour un rendu brut et présentant des effets visuels réalisés entièrement in-caméra, ce bref film met d’abord en scène une série de paysages et des textures macroscopiques, auxquels un homme se mêle, se dissout, faisant écho au thème principal de la chanson et de l’album.