COVID-19 : Danse Danse présente son hommage à Pina Bausch sous forme de film
Le 14 mars 2020, 38 interprètes venus des quatre coins de l’Afrique sont au Sénégal, à l’École des Sables. Ils terminent les répétitions de la bouleversante version du « Sacre du printemps » chorégraphiée en 1975 par Pina Bausch, lorsqu’ils apprennent l’annulation de toutes les représentations pour cause de pandémie. La troupe décide alors de danser le « Sacre » une dernière fois avant de se séparer, sur une plage au coucher du soleil. Le cinéaste Florian Heinzen‑Ziob, qui documentait les répétitions, filme cet instant unique et « Dancing at Dusk : A Moment with Pina Bausch’s The Rite of Spring » voit le jour.
Malgré l’annulation du spectacle « Nelken » de Pina Bausch, l’esprit de la grande chorégraphe allemande se répandra parmi nous. Du 21 au 28 octobre, Danse Danse convie son public à son premier événement en webdiffusion. Le film « Dancing at Dusk : A Moment with Pina Bausch’s The Rite of Spring » est une lettre d’amour à la danse et au « Sacre du printemps » de Pina Bausch.
Une occasion de visionner l’une des plus grandes oeuvres de danse du monde, qui sera bonifiée d’animations pré et post-spectacle, en compagnie de Valérie Lessard, professeure d’histoire de la danse, et de plusieurs artistes invités.
Cette webdiffusion est une initiative de Danse Danse (Montréal) en collaboration avec Canadian Stage (Toronto), DanceHouse (Vancouver), Harbourfront Centre (Toronto), Centre national des Arts (Ottawa), Springboard Performance (Calgary).
« Dancing at Dusk : A Moment with Pina Bausch’s The Rite of Spring » (2020) a été produit par la Pina Bausch Foundation (Allemagne), L’École des Sables (Sénégal) et Sadler’s Wells (Royaume-Uni).
Programmation hybride en évolution
Impatiente de vivre et faire vivre la danse et toujours soucieuse de permettre la découverte et les processus créatifs variés des artistes, Danse Danse annonce des activités où l’art chorégraphique reste à l’honneur : une programmation artistique hybride en constante évolution, qui se place sous le signe de la solidarité et du soutien aux artistes.
Résidences artistiques pour créateurs d’ici
Parce que les premiers acteurs culturels touchés par la crise sont les artistes, Danse Danse redouble de soutien envers eux cette année, en offrant des résidences à plusieurs compagnies, des créateurs de la relève aux artistes des plus établis. Ces résidences offriront une bouffée d’air frais aux compagnies fortement touchées par la crise, ainsi que le plaisir aux fans de danse de voir ces artistes évoluer.
Cet automne, Danse Danse souhaitait donner une plateforme à des artistes émergents et issus de la diversité. Ainsi, Alexandra « Spicey » Landé et Andrea Peña ont déjà pu profiter de la salle Beverley Webster Rolph du Musée d’art contemporain de Montréal, pour les deux premières résidences de la saison. Ces deux créatrices pleines d’avenir laissent déjà leurs marques sur la scène montréalaise, et Danse Danse espère que ces résidences leur permettront d’aller encore plus loin dans leur processus créatif. Enfin, la troisième résidence de la saison sera offerte à Victor Quijada et Rubberband au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.