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    L’Agora de la danse dévoile le volet automnal de la saison 2020-2021

    8 septembre 2020, 06h58

    Dans ce contexte inédit de partage artistique à distance, ne sommes-nous pas tous redevenus novices et néophytes devant la danse ? L’Agora de la danse se réjouit déjà de partager avec vous ces premiers moments d’un rituel renouvelé : aller au spectacle comme jamais vous ne l’aurez vécu auparavant.

    L’Agora de la danse dévoile le volet automnal de la saison 2020-2021 Jacques Poulin-Denis. Photo: Dominique Skoltz

    Seuls, ensemble. Choix artistique assumé, la figure du solo s’impose dans toute sa splendeur et sa multiplicité pour cette saison hors normes à l’Agora de la danse. Après l’expérience du mois d’août Osez en solo ! dans la ville, venez à la rencontre de deux oeuvres solos Live au propos et aux formes les plus diverses et d’une exposition photographique.

    Un sentiment inédit. Vivre un spectacle en salle à l’heure de la distanciation sociale, c’est cultiver l’émoi d’un rapprochement esthétique des plus singuliers : à deux mètres les uns des autres, vous aurez l’impression de voir les artistes danser pour vous seul(s) – ou presque.

    Cette rencontre privilégiée débute du 13 au 17 octobre avec le chorégraphe, interprète et artiste associé de l’Agora de la danse, Jacques Poulin-Denis.

    « Punch Line »

    • Jacques Poulin-Denis - Grand Poney
    • 13-14-15-16 octobre 2020 – 19 h
    • 17 octobre 2020 – 16 h
    • Billets en vente le 9 septembre à midi

    « Punch Line », le nouveau spectacle solo de Jacques Poulin-Denis, emprunte autant à l’énergie cabotine d’un one man show qu’à l’intimité et à la profondeur d’une confession.

    Sous l’apparence d’une conférence menée tambour battant, Jacques Poulin-Denis nous parle, divague et s’embourbe. À travers des récits et anecdotes peuplés d’une ironie réjouissante, de sagacité et de douces folies, il se livre. De cette parole vivante, des personnages émergent, incarnant ainsi la multiplicité des êtres, les nombreux avatars qui nous composent et les stratégies, parfois absurdes, que nous adoptons pour faire tenir ensemble nos contradictions. Marchant sur la ligne ténue qui sépare la réalité de la fiction, il matérialise les discours intérieurs dans une expérience sensorielle, à la fois subtile et intense. Il est passeur de mots, de pensées et de gestes.

    Compagnie Grand Poney

    • Création, interprétation et conception sonore Jacques Poulin-Denis
    • Puis, du 3 au 7 novembre, place à la nouvelle création solo d’une autre artiste associée de l’Agora, Catherine Gaudet.

    « Se dissoudre »

    • Catherine Gaudet
    • 3-4-5-6 novembre 2020 – 19 h
    • 7 novembre 2020 – 16 h
    • Billets en vente le 9 septembre à midi

    « Se dissoudre », dernière création de Catherine Gaudet pour une interprète est un espace où la solitude se fait révélatrice de ce qui reste quand tout est suspendu.

    Lentement, se dissoudre. Non pas disparaître, mais s’additionner, se multiplier, s’amalgamer. Comme le sucre dans un thé. Là où le temps se dilate, la consistance des heures est si légère, prise en étau entre un passé révolu et un futur incertain. Délicatement, l’interprète Marie-Philippe Santerre danse cette trajectoire inconnue, ciselée, faite de contrastes, de modulations, de répétitions, de pulsations. Comme la tige d’une plante qui s’élance par à coups et tourne plusieurs fois sur elle-même pour atteindre sa maturité. Elle consent à l’attente. En observe les bienfaits. Perçoit sa propre transformation. Face à elle-même, si bien ancrée, quand le bruit se tait, elle contient l’essentiel. Elle est tous les possibles.

    • Chorégraphie Catherine Gaudet
    • Interprétation Marie-Philippe Santerre

    Activité culture en version numérique

    • Surveillez les Midi-coulisses virtuels sur Facebook Live. Une rencontre exclusive de trente minutes avec un.e chorégraphe de la saison, en plein blitz final de sa création, captée directement depuis la salle de spectacle.
    • 7 octobre 12h15 : Jacques Poulin-Denis (dans le cadre des Journées de la Culture)
    • 28 octobre 12h15 : Catherine Gaudet

    Expostition photographique

    En parallèle aux représentations de Jacques Poulin-Denis et Catherine Gaudet, l’Agora de la danse propose « Le vide sur le vif », une exposition photographique en noir et blanc de Lucie Bazzo dans le Café-Bar du WILDER.

    La pandémie et le confinement qu’elle a entraîné ont bouleversé nos vies et bousculé la Ville. Pour une rare fois, Montréal a ralenti son rythme, laissant ses avenues et ses lieux emblématiques habituellement vibrants d’activités et d’effervescence, vides. Lucie Bazzo a rapporté de ses promenades en solitaire, au gré des rues désertées, une série d’instantanés et de clichés pris sur le vif avec son téléphone cellulaire. Témoin privilégiée de cette soudaine solitude, elle en a capturé les lumières et les lignes architecturales. Photographier la ville en pouvant se tenir sans risques au milieu de la rue a quelque chose de surréaliste, tout autant que tous ces commerces en pause. Entre cette étrange et invraisemblable force qui se dégage de cette absence de vie et une certaine détresse qu’on peut imaginer à travers ces photos, Lucie Bazzo voulait partager ces petits moments pris en des temps exceptionnels. Exposition commentée par des textes de l’autrice Lise Vaillancourt.

    Un accueil des spectateurs qui nous ressemble : responsable, chaleureux, attentif au bien-être de tous

    L’équipe de l’Agora a travaillé, questionné et lu toute la documentation mise à notre disposition sur les normes d’accueil sanitaire afin de s’assurer de recevoir employés, artistes et publics dans des conditions optimales.

    « Malgré le masque, soyez assuré que nous allons bien nous occuper de vous et j’espère que vous serez surpris du plaisir retrouvé de fréquenter l’Agora, souligne Francine Bernier, directrice générale et artistique. Je serai moi-même présente tous les soirs pour y veiller. Vous recevoir dans notre salle dont la jauge a été réduite à 40 spectateurs par soir est un acte d’espoir tant pour les artistes qui retrouvent une tribune que pour le public qui peut de nouveau se nourrir de leurs créations. »

    Pour plus d’informations

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