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    Le poste de game economy designer : le nouveau venu des studios de jeux vidéo Frédéric Lepont (Ludia). Photo: Ludia

    Le poste de game economy designer : le nouveau venu des studios de jeux vidéo

    7 septembre 2020, 07h30
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    Le poste de game economy designer est nouveau dans les studios de jeux vidéo. Depuis le développement à grande échelle des jeux en ligne, il est devenu un incontournable de l’industrie vidéoludique. Un jeu en ligne doit en effet évoluer pour continuer à séduire le joueur : sa difficulté doit croître, ses mécaniques doivent se renouveler, ses opérations live doivent varier, etc. Et c’est le rôle du game economy designer d’y veiller. Entrevue avec Frédéric Lepont, game economy designer chez Ludia, pour découvrir les différentes implications de son métier, entre design du jeu à l’étape de conception et accompagnement de celui-ci une fois lancé sur les plateformes en ligne.

    Le game economy designer a pour mission de définir la progression du joueur lors de la conception du jeu. « Quand on développe un jeu qui n’est pas encore en ligne, nous nous posons les questions suivantes : ça s’adresse à qui ? ça s’adresse quand dans la progression du joueur ? qu’est-ce que ça demande et qu’est-ce que ça distribue au joueur ? », précise Frédéric Lepont. En un mot, le game economy designer détermine la difficulté du jeu et de sa jouabilité. Pour donner un exemple concret, il décide du nombre de points de vie qu’un coup d’épée de l’adversaire enlèvera au joueur. « Je décide aussi quelle sera sa récompense s’il gagne : est-ce qu’il va gagner des pièces d’or ? pour s’acheter quoi ? », détaille-t-il.

    Le game economy designer travaille main dans la main avec les autres designers de l’équipe de création. « En tant que game economy designer, tu fais partie de l’équipe de design. C’est important de le dire. Tu dépends de la vision globale du projet », explique Frédéric Lepont. Le game economy designer cite en exemple son travail sur « Jurassic World Alive » qu’il effectue à Ludia. « Nous établissons des logiques pour impliquer tout le monde dans l’équipe. Par exemple, est-ce qu’on est d’accord qu’une créature difficile à trouver dans la nature, pour compenser cette difficulté à la trouver, il faut qu’elle soit plus intéressante en combat ? », développe le game economy designer.

    Les décisions prises par le game economy designer sont aussi liées à l’actualité du jeu lorsque celui-ci est accessible via une plateforme en ligne. « Quand le jeu est en ligne, la nature des tâches du game economy designer peut changer », explique Frédéric Lepont. Il faut en effet penser qu’une fois en ligne, le jeu doit évoluer pour rester attractif pour le joueur. « Quand on commence à jouer à un jeu, on n’a pas forcément les mêmes envies que quand ça fait six mois qu’on y joue », poursuit le game economy designer. Selon les projets, le game economy designer peut s’appuyer sur les résultats de la recherche sur l’expérience utilisateur : les playtests.

    « Le vrai test se situe en général quand on lance le jeu », précise Frédéric Lepont. Suite à ce vrai test, le game economy designer est capable, quand le jeu est en ligne, de réajuster la difficulté de la progression en fonction du retour des joueurs. Les outils d’analyse mis en place sur les plateformes en ligne permettent en effet de mesurer avec précision le taux de réussite ou d’échec des joueurs dans le jeu, donc d’évaluer si le jeu est trop facile ou trop difficile à jouer. Si le game economy designer a prévu un événement dans le jeu, mais que l’analyse métrique témoigne que seul un quart des joueurs y accèdent, il doit revoir à la baisse la difficulté pour permettre à plus de joueurs de jouer la partie.

    Chez Ludia, l’équipe de game economy designer est composé de cinq personnes. « En général, on fonctionne à un game economy designer par projet. Selon les projets, ce n’est pas du luxe que d’être deux economy designers », spécifie Frédéric Lepont. Quand le projet est déjà en ligne avec beaucoup d’actualités, les opérations live de joueurs requièrent des ajustements constants. « Les événements en ligne, les ventes en ligne, tout ce qui sert à créer un sentiment de rendez-vous exceptionnel, les routines de rendez-vous, les campagnes pour les fêtes, etc. Toute cette partie Live Ops est à prévoir par le game economy designer, ce qui est un chapitre titanesque », conclut Frédéric Lepont. Il y a donc fort à parier que les équipes de game economy designer s’étofferont encore davantage.

    Cet article est également disponible dans le guide « Les métiers du numérique et du jeu vidéo » du Lien MULTIMÉDIA. Destiné aux étudiant.e.s, conseiller.ères en orientation, aux parents, et professionnel.les du milieu, ce guide pratique donne la parole à des artisans du milieu du numérique et du jeu vidéo ainsi qu’à des décideurs et professionnels qui les soutiennent dans leur évolution. Les journalistes du Lien MULTIMÉDIA vont à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont décidé de travailler dans ces domaines. Il s’agit d’une belle opportunité de mettre en valeur des professions émergentes, mais aussi de discuter des enjeux, défis et de découvrir les forces vives du secteur et de l’émergence de nouveaux talents et de nouvelles compétences. Il est possible de contribuer ou de soutenir ce projet en > cliquant ici <. https://bit.ly/2QMo6z5 - Pour en discuter, nous vous invitons à contacter Laura Taloté, laura@lienmultimedia.com ou Steeve Laprise, slaprise@lienmultimedia.com.

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