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    [PODCAST] Le chorégraphe et danseur Andrew Skeels en solo au FASS

    3 juillet 2020, 05h11
         |      Article rédigé par Yves Tremblay

    Originaire de Boston, le danseur et chorégraphe Andrew Skeels fait ses débuts à Montréal avec les Grands Ballets Canadiens il y a une quinzaine d’années. En 2015, il fonde sa compagnie Skeels Danse. Cet été, il participe au Festival des Arts de Saint-Sauveur (FASS) en version numérique, sous le thème « Une Solitude partagée ». Il nous parle de l’inspiration qui a motivé sa création en confinement, de son solo sur une musique d’Isabelle Panneton, des défis qu’il a représentés, ainsi que de la danse destinée au film.

    [PODCAST] Le chorégraphe et danseur Andrew Skeels en solo au FASS Andrew Skeels. Photo: Allen Birnbach

    Depuis la mi-août 2019, Andrew Skeels travaillait à temps plein sur une nouvelle création avec le Cirque du Soleil, une résidence de spectacles destinés à Disney World à Orlando en Floride. La première était le 20 mars 2020, mais la production a été suspendue, à seulement quatre jours du début, à cause de la COVID-19. En ce moment, le chorégraphe attend toujours avec impatience quand pourrait avoir lieu cette première. Par ailleurs, avec Skeels Danse il était supposé commencer une nouvelle création à la mi-avril, finalement reportée, et il ne sait toujours pas quand ce sera possible de rentrer en studio. Il commente : « Il y a de nombreuses questions sans réponses sur l’avenir et la situation est difficile en raison de l’incertitude à laquelle sont confrontés tous les artistes en ce moment. Pour ma part, j’essaye d’utiliser le temps pour me recentrer, chercher la créativité qui reste en moi, parce qu’en ce moment on n’a pas vraiment beaucoup d’options. »

    Obligé de s’entrainer à la maison représente pour lui un grand défi. Il se voit obligé de s’entrainer dans son salon tous les jours, alors qu’à l’habitude, il travaille quotidiennement en studio avec sa compagnie et n’ayant pas le choix, il doit travailler seul. Il dit véritablement ressentir un manque de la communauté des danseurs en ce moment. Il s’agit du plus grand de ses défis personnels des trois derniers mois selon lui. Il n’a pas pu aller en studio avec les danseurs, ni partager des idées avec ses collègues. Il n’a pas pu pratiquer et partager le sentiment de connexion avec les autres. Seul dans son salon, il continue cependant de chorégraphier et de rester en forme. Il confie : « Honnêtement, c’était un test de résilience et de discipline. Pour moi c’était vraiment l’aspect le plus difficile de ce projet (avec le FASS). »

    Il raconte son expérience avec le projet « Une Solitude partagée », très heureux de chorégraphier un solo pour lui-même : « C’est la première fois depuis longtemps, ayant pris ma retraite des Grands Ballets en 2015 et mon objectif principal est (normalement) de créer pour les autres, pour les danseurs de ma compagnie, pour d’autres ballets, pour des festivals. En ce moment, avoir une chance de créer une pièce si personnelle est génial. Lorsque je chorégraphie pour quelqu’un d’autre, il faut un moment pour découvrir ce qui fonctionnera pour le corps et le mouvement d’une autre personne. Chorégraphier pour moi, je n’ai pas à prendre ce temps. Je sais exactement comment aller chercher mes mouvements, et ce que j’aime faire. C’est beaucoup plus facile en fait (rires). C’est quelque chose qui me plaît beaucoup, de faire du solo sur scène et c’est également une opportunité pour moi de réfléchir sur le moment présent, et de parler de mes expériences actuelles. J’ai perdu un ami très proche, en raison des complications de la COVID en avril, et la situation était très difficile. Mon ami vivait à Boston, où j’ai grandi, et je n’ai pas pu lui rendre visite avant sa mort. Je n’ai pas pu assister aux funérailles, je n’ai pas pu vraiment vivre mon chagrin et je pense qu’avec ce solo, j’essaye d’examiner ces émotions de tristesse et de perte. »

    Le tournage de la pièce se fera à la deuxième semaine de juillet, et Andrew Skeels se dit heureux de créer dans ce contexte : « En fait, je suis grand fan de danse pour la caméra. Avant de créer ma propre compagnie, j’étais monteur de film, et j’ai créé plusieurs films de danse. La danse pour la caméra est très différente que la chorégraphie pour la scène, car avec le film vous ajoutez un autre interprète à la pièce, et c’est la caméra. La caméra devient vraiment un acteur de la production et elle a une voie. (Rires) J’aime voir les possibilités qu’elle ouvre et voir comment la caméra peut aider à créer une certaine magie. Avec Louis-Martin Charest, le réalisateur du film ici, on développe le concept et c’est un vrai plaisir de penser d’une autre façon. J’ai réalisé mon dernier film de danse il y a environ 8 ans, donc ça fait un moment quand même. Les films seront mis en ligne, mais il n’y aura pas vraiment de contact avec le public. Pour nous, c’est très important d’avoir cette interaction, alors j’espère (enfin) qu’il y aura une sorte de forum interactif, afin que le public réagisse aux pièces. »

    La plus agréable surprise du créateur avec ce projet, c’est qu’il s’est rendu compte à quel point il aime (encore) danser. Il précise : « Ça fait presque 5 ans maintenant que je n’ai pas performé et c’est quelque chose qui me touche beaucoup en fait. Il y a toujours ce désir, cet instinct de vouloir monter sur scène, c’est ce qui pour moi a été le plus intéressant de ce processus. »

    Avec la pièce musicale « Meilleures salutations » d’Isabelle Panneton, l’artiste confirme qu’il est toujours intéressant de travailler avec une musique spécialement composée pour une oeuvre. Dans le cas présent, la composition précédait la chorégraphie, alors qu’en général elle arrive à la fin du processus avec sa compagnie. Pour cet exercice, c’est lui qui réagit à la musique, et non l’inverse. « C’est pas quelque chose que je fais souvent, mais c’est un nouveau défi et ç’a m’a également poussé dans un autre sens », rajoute-t-il.

    Pour l’automne, rien n’est certain, mais Andrew Skeels souhaite grandement pouvoir regagner les studios : « Avoir l’espace d’un studio ça libère vraiment un danseur, ça nous donne beaucoup plus de possibilités, d’avoir cet espace presqu’illimité. »

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