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    [PODCAST] La compositrice Isabelle Panneton au FASS avec la pièce « Meilleures salutations »

    10 juillet 2020, 00h20
         |      Article rédigé par Yves Tremblay

    Professeure à l’Université Concordia dès 1987, Isabelle Panneton poursuit son enseignement en 1995 à l’Université de Montréal, à la faculté de musique, pour y devenir la doyenne de 2011 à 2018. Depuis, elle retourne à la composition, ces derniers temps pour le Festival des Arts de Saint-Sauveur (FASS) de l’été 2020, rassemblant 10 compositeurs québécois et 10 chorégraphes jumelés deux par deux. Elle compose ce printemps une pièce contemporaine interprétée par le trompettiste Stéphane Beaulac. Sur ce titre, le danseur Andrew Skeels évoluera, sur des images de Louis-Martin Charest, des vidéos mis progressivement en ligne cet été entre le 6 juillet et le 5 septembre.

    [PODCAST] La compositrice Isabelle Panneton au FASS avec la pièce « Meilleures salutations » Isabelle Panneton. Photo: Courtoisie

    La pièce s’intitule « Meilleures salutations » et s’adresse à un danseur unique. Isabelle Panneton décrit un peu son schéma de conception pour en guider l’écoute : « Il faut créer un espace dans lequel ce merveilleux chorégraphe pourra déposer sa démarche de création, une musique à partir de laquelle il pourra concevoir quelque chose. C’est un peu stressant en soi, mais c’est une belle aventure en même temps. (Rires). Donc, j’ai voulu écrire à grands traits, des traits portés par des courbes d’énergie qui atteignent des sommets marqués, puis des chutes, des désinences et des retombées. Je dois dire que la trompette se prête parfaitement à ce genre de travail parce qu’elle a un ton incisif et un écart dynamique, comme vous savez. C’est formidable, de très doux à très puissant, alors j’ai donc utilisé ça beaucoup. Petite parenthèse, je ne me voyais pas écrire pour trompette solo une musique d’ambiance. L’instrument est trop caractérisé. Évidemment, la trompette avec d’autres instruments ce serait une autre histoire... En cours de route, je me suis retrouvée habitée par un personnage, qui n’en finissait plus de se présenter, à travers toutes sortes de salutations, maladroites... Du début à la fin, il y a plein d’effets de cadences, dans la plus pure tradition du système tonal. Je pense enfin que c’est ce qui a guidé mon écriture. On devrait entendre ces mouvements, ces grands gestes de salutations. Dans la première et la troisième partie, les salutations sont très théâtrales, grandiloquentes alors que dans la partie centrale, mon personnage a subi un petit moment de tristesse. Il est retrourné sur lui-même. Il est plus hésitant, mais dans l’entier j’ai teinté la musique d’un caractère très naïf. Mon personnage tente désespérément de percer l’indifférence de l’autre. Il cherche à attirer l’attention, voilà. Et j’ai voulu qu’en conclusion il redevienne joyeux et qu’il termine comme avec un recul, une distance. La finale est vraiment comme une pirouette, joyeuse, presque sur la pointe des pieds... Stéphane Beaulac a très vite saisi (tout cela) et c’était très motivant d’écrire pour lui. »

    Isabelle Panneton connaissait déjà le travail du trompettiste, membre de l’Orchestre métropolitain. Ensemble, ils ont échangé sur leur travail respectif, partagé les nouvelles partitions, et très efficacement en deux semaines, aux dires de la compositrice, l’oeuvre fut bouclée. La créatrice a également dialogué avec Andrew Skeels, pour cette toute première expérience avec la danse, gardant toujours en tête pendant la composition que l’oeuvre devait favoriser cette forme. Elle confie en outre ne pas avoir souffert du confinement puisque le travail de création vient souvent avec un état de confinement naturel. L’isolement n’aurait pas non plus représenté un poids pour elle, se considérant privilégiée de faire partie de l’événement. Elle dit enfin adorer travailler avec le genre de contraintes qu’exigeait l’exercice, puisque « Ça nous fait évoluer, et je n’aurais jamais écrit cette pièce-là si ça n’avait pas été pour un danseur, ça c’est certain. »

    Relativement à la période actuelle, avec la COVID-19 et ses répercussions sur les musiciens contemporains, Isabelle Panneton croit que : « Les compositeurs peuvent bien sûr continuer de travailler. Il n’y a rien qui nous empêche de composer, mais pour qui on écrit, ça c’est comme un peu mort. Dans tous les secteurs des arts, je crois que c’est un moment où tout est à plat, tout est à terre et c’est infiniment malheureux. C’est pour cela que l’initiative, cette proposition-là, fonctionne au fond, on pouvait écrire. C’était pour un instrument solo, et ce sera produit (en film). Je trouve que c’est une collaboration vraiment bien pensée, bien élaborée... C’est extrêmement stimulant pour nous, et même je dirais pour la communauté des compositeurs, et la communauté artistique plus largement. » L’expérience pourra sans doute en inspirer plusieurs.

    Entre autres projets, Isabelle Panneton composera sous peu un duo pour clarinette et piano, deux instruments qu’elle dit adorer. La demande est du clarinettiste reconnu Jean-Guy Boisvert, de l’Université de Moncton, qui sera accompagné du pianiste chambriste Philippe Prud’homme. La pièce s’intitulera « Vents contraires » et attend toujours une réponse du Conseil des arts du Canada relativement à une subvention.

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