Cibler les destinataires pour augmenter l’efficacité et diminuer les risques
En ce temps de COVID-19, l’équipe du Courrielleur a créé un guide pour mieux communiquer en temps de crise. Le Lien MULTIMÉDIA vous propose, au fil des prochains jours, ces conseils d’experts. Aujourd’hui : Communiquer avec qui : cibler les destinataires pour augmenter l’efficacité et diminuer les risques.
Bien entendu, vous pouvez utiliser différents canaux pour communiquer. Les réseaux sociaux peuvent être utiles si la relation avec votre auditoire est déjà très étroite et que vous publiez régulièrement. Dans le cadre de ces articles, nous parlerons des communications par courriel, c’est notre domaine d’expertise et une communication envoyée en suivant les règles d’optimisation arrivera directement dans la boîte du destinataire, ce qui est la façon la plus efficace d’être vu, et de pouvoir faire le suivi efficacement.
Les communications par courriel sont sujettes à différentes réglementations en fonction des territoires des destinataires auxquels elles sont envoyées. Ces lois sont plus ou moins rigoureuses selon les pays, mais sont basées sur un vrai désir de réduire les pourriels et les communications non sollicitées. Elles sont toutes disponibles en ligne. Au Canada, la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP guide les pratiques.
Mais la règle de base est assez simple : pour envoyer des courriels à des gens, vous devez avoir leur consentement.
Le consentement est une preuve écrite et datée que la personne souhaite recevoir des communications de votre part. Par exemple, l’adresse courriel et l’horodatage d’un formulaire d’inscription à votre infolettre.
D’autres types de consentement sont aussi possibles : par exemple, un consentement implicite donné à l’entreprise lorsqu’un client a fait l’achat d’un bien ou d’un service. Ce consentement est toutefois limité dans le temps et doit faire l’objet d’une confirmation.
Prenez le temps de regarder votre liste et d’éliminer toutes les adresses des clients et partenaires avec lesquelles vous n’entretenez pas de relation régulière.
Quoi faire :
- Retirez de votre liste toutes les adresses accumulées depuis plus de deux ans et dont vous n’avez pas le consentement explicite. Sauf si vous êtes un organisme communautaire ou politique, vous n’avez pas le droit d’envoyer de courriel à ces personnes. Dans tous les cas, ces adresses risquent de vous causer plus de problèmes que de succès, alors qu’elles ne seront plus valides et pourraient même avoir été transformées en pièges à pourriel (Spamtrap).
- Retirez de votre liste toutes les adresses accumulées depuis moins de deux ans et dont vous n’avez pas le consentement explicite. Préparez une communication pour confirmer cette liste, c’est-à-dire un court message demandant à chacun des destinataires de cliquer sur un lien pour recevoir des communications de votre part. Il est possible de renvoyer cette communication une autre fois à ceux qui n’ont pas ouvert votre courriel la première fois.
- Vérifier que la communication concerne l’ensemble de votre liste. Il peut être beaucoup plus efficace de segmenter votre liste en groupes d’interlocuteurs ayant des besoins, des territoires géographiques ou des caractéristiques (langue) différents. Bien entendu, il est possible que votre liste ne contienne pas cette information. Il est difficile d’en savoir beaucoup avec un nom et un courriel ! Il est bon de profiter de l’occasion pour mettre à jour votre formulaire et d’inviter les gens à documenter les champs pour mieux cibler vos prochaines communications.
Communiquer, surtout en temps de crise, avec des gens avec lesquels vous n’entretenez aucune relation peut être plutôt frustrant que vraiment utile pour les destinataires. Soyez assuré que la communication que vous faites est utile à la personne à laquelle vous l’envoyez. C’est ainsi que vous contribuez à la relation de confiance.
Source : Courrielleur