Samuel St-Aubin, «Numériser le plancher», 2019.
Photo: Jean-Michael Seminaro
La Maison des arts de Laval invite le public à participer à l’événement mondial du Slow Art Day autour des oeuvres d’Andrée-Anne Roussel et de Samuel St-Aubin, présentées dans l’exposition « Ce qui compte ».
« En cette période d’incertitude et de confinement, le titre de l’exposition en cours (mais en dormance) à la Salle Alfred-Pellan, nous interpelle. Le temps est aujourd’hui une denrée exceptionnellement disponible qui nous permet enfin d’en consacrer davantage pour nos proches, pour soi, pour des tâches ou des activités longtemps reléguées à un moment moins trépidant. L’événement mondial du Slow Art Day est consacré à prendre le temps de s’approprier une oeuvre d’art : l’observer pour mieux la détailler dans ses formes, ses couleurs, sa matière, mais aussi pour mieux ressentir l’effet qu’elle produit en nous. Nous vous proposons de tenter l’expérience virtuellement, sur notre page Facebook, avec des activités de médiation qui accompagnent trois œuvres de l’exposition "Ce qui compte". »
Il s’agit d’une occasion de prendre ensemble un temps pour partager des petits moments de contemplation, pour se recentrer sur soi et sur l’autre. On peut suivre cet événement sur Facebook dès le 4 avril, à midi et jusqu’au 10 avril 2020.
« L’exposition "Ce qui compte" des artistes Andrée-Anne Roussel et Samuel St-Aubin résonne dans nos vies arrêtées : Elle " […] interroge le rapport trouble que l’on entretient avec les technologies au quotidien. […] Ce qui compte invite à ralentir pour éprouver le passage du temps et finalement, renouveler le regard que l’on porte sur nos agissements les plus coutumiers" », souligne Ariane Plante, commissaire de l’exposition
Le Slow Art consiste à observer longuement une œuvre en silence, à prendre le temps de se l’approprier, tant dans son langage plastique que dans sa résonance intérieure.
