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    La pièce « Les mains d’Edwige au moment de la naissance » sera présentée à La Bordée dès le 14 janvier 2020 «Les mains d’Edwige au moment de la naissance» . Photo: Théâtre La Bordée

    La pièce « Les mains d’Edwige au moment de la naissance » sera présentée à La Bordée dès le 14 janvier 2020

    31 décembre 2019, 00h04
         |     

    La Bordée présente la pièce « Les mains d’Edwige au moment de la naissance », du 14 janvier au 8 février 2020. Jocelyn Pelletier assure la mise en scène de ce texte de Wajdi Mouawad, auteur qui sera monté pour la première fois à La Bordée. Mouawad livre ici, dans la langue riche qu’on lui connaît, l’une de ses plus belles pièces. Avec la figure de la jeune Edwige, il nous rappelle qu’il existe des valeurs qui sont sacrées, qui ne sont pas monnayables et pour lesquelles il faut se tenir debout jusqu’au bout.

    Wajdi Wouawad, auteur d’« Incendies », de « Littoral », offre, cette pièce de jeunesse, écrite en 1998. « On parle de la vie, de ces gens qui résistent encore alors que tout brûle autour d’eux », mentionne Michel Nadeau, directeur artistique à La Bordée.

    C’est notamment en ce sens que « Les mains d’Edwidge au moment de la naissance » est une pièce brûlante d’actualité. « Il n’est pas tout d’avoir des convictions profondes, il faut les porter et se battre pour elles, et ce, peu importe le prix », relève Jocelyn Pelletier, metteur en scène.

    Synopsis de la pièce

    Edwige a un don : quand elle prie, une eau pure sort de ses mains. Prétextant l’enterrement d’Esther, la disparue, sa famille décide d’organiser une cérémonie et de faire payer les gens afin qu’ils voient ce miracle. Edwige refuse de se livrer à ce cirque, mais voilà que la maison est bondée, que les parents insistent, et que les gens sont de plus en plus impatients…

    Extraits « Les mains d’Edwige au moment de la naissance »

    « Que veux-tu de moi ? Que veux-tu que je fasse ? Je ne t’entends plus mon amour, je ne t’entends plus. Je voudrais les couper, mes mains. Les jeter au loin, aux lions, qu’ils les dévorent, qu’on en parle plus. Moi, il faudrait me laisser en plein désert. Je ne ferai plus de mal à personne... » — Edwige

    « Je ne pleure pas, j’ai les yeux qui brûlent. Vaklav, je ne veux plus m’enfermer nulle part ; désormais, je veux vivre en plein air, là où l’obscurité est encore plus effrayante. Esther a parlé d’un monde de spectateurs. Je veux aller m’y plonger, affronter ce monde de désespoir et lui parler de l’amour, lui parler de la lumière, lui parler de ce qui anime mes mains lorsqu’elles coulent sur le visage du monde et de tout ce qui l’entoure. Je veux vivre en marchant désormais ; aujourd’hui, il y a une peine en moi que je ne soupçonnais pas. Où j’irai elle ira, où je dormirai elle dormira, ce que je mangerai elle le mangera. » — Edwige

    « Oui, l’amour, l’amour, maman, l’amour, quoi d’autre que l’amour ? Quoi d’autre que l’amour, maman, pouvait faire battre le cœur d’Esther jusqu’à le faire exploser, éclater, le fracasser ? Quoi d’autre que l’amour pouvait-il la pousser, Esther à tout laisser pour s’en aller courir, s’en aller rêver, abandonner tout pour gagner tout ? Quoi d’autre, maman, que l’amour pouvait-il apaiser son âme ? » — Esther

    L’équipe

    • Une production de La Bordée
    • Texte : Wajdi Mouawad
    • Mise en scène : Jocelyn Pelletier
    • Assistance à la mise en scène : Laurence Moisan-Bédard
    • Décor : Jean-François Labbé
    • Costumes : Virginie Leclerc
    • Musique originale : Mykalle Bielinski
    • Lumières : Martin Sirois
    • Distribution : Normand Bissonnette (Mathias), Samuel Corbeil (Vaklav), Lorraine Côté (Éloïse), Marianne Marceau-Gauvin (Edwige), Annabelle Pelletier-Legros (Esther), Lucien Ratio (Alex)

    L’auteur, Wajdi Mouawad

    Né au Liban en 1968, l’auteur metteur en scène comédien a passé sa jeunesse au Québec et son adolescence en France. Il signe des adaptations et mises en scène de pièces contemporaines, classiques ainsi que celles de ses propres textes. Traduits en vingt langues, ses écrits sont édités ou présentés à travers le monde.

    Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en 1991, il cofonde avec Isabelle Leblanc sa première compagnie, le Théâtre Ô Parleur. À la direction du théâtre de Quat’Sous à Montréal de 2000 à 2004, puis du Théâtre français du Centre national des Arts à Ottawa, il est artiste associé du festival d’Avignon en 2009 où il crée le quatuor Le Sang des promesses.

    Sa première création en tant que directeur de La Colline, « Tous des oiseaux », a été présentée à Québec en 2019 au Carrefour international de théâtre et voyage en France et à l’international. Plusieurs de ses précédents spectacles poursuivent également une tournée.

    Le metteur en scène, Jocelyn Pelletier

    Jocelyn Pelletier est finissant du Conservatoire d’art dramatique de Québec (2005) en plus d’avoir complété une formation en mise en scène à L’École nationale de théâtre du Canada (2017). Acteur, auteur, metteur en scène, il a participé à de nombreux projets dont plusieurs productions du Théâtre Péril : « Anky ou la fuite »/ « Opéra du désordre », « Vu d’ici », « Limbes », « Sepsis ». Il a également cofondé la compagnie tectoniK. Il a assuré la mise en scène de « Electronic City » de Falk Richter, « RADICAL K-O » et « Disparaître ici » qu’il a écrit et mis en scène avec Édith Patenaude. Son spectacle « De l’instant et de l’éternité d’après Phèdre de Sénèque » a été présenté au Théâtre du Trillium à Ottawa en février 2018 et à l’Usine C en mars 2018. Il travaille actuellement sur « MAC(DEATH ») une libre adaptation de l’œuvre de Shakespeare qui a bénéficié de deux laboratoires publics ; OFFTA 2018 et Mois Multi 2019. Il a récemment signé la mise en scène de « Dévoré(s) » de Jean-Denis Beaudoin au Théâtre Périscope en octobre dernier.

    Dans son approche, Jocelyn Pelletier cherche comment les différentes technologies, les expériences sensorielles et approches scéniques contemporaines (vidéo, performance, art plastique, art sonore, etc.) peuvent intensifier l’expérience théâtrale. Il tente inlassablement de dynamiter la pratique traditionnelle tant au niveau du fond que de la forme quitte à la radicaliser : faire résonner des classiques ici et maintenant.

    Autour du spectacle

    Durant toute la saison, La Bordée accueille en résidence de création l’artiste Wartin Pantois, connu pour ses interventions engagées et in-situ dans le quartier Saint-Roch. Dans le cadre de cette résidence, Wartin créera des œuvres originales inspirées des thématiques de chacune des productions de La Bordée. Une nouvelle oeuvre sera dévoilée lors de la soirée de première le 14 janvier 2020.

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