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    Pierre-Henri Whibaut présente Crafteke comme un studio d’expérimentation en nouvelles technologies Pierre-Henri Whibaut (Crafteke). Photo: Oriane Morriet

    Pierre-Henri Whibaut présente Crafteke comme un studio d’expérimentation en nouvelles technologies

    7 février 2020, 06h25
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    Scan 3D, intelligence artificielle, réalité virtuelle... Rien ne fait peur au petit studio de création numérique belge Crafteke, qui offre ses services de conseils aux artistes, aux musées et aux startups. Depuis plus de 4 ans, Crafteke a ainsi su se faire un nom dans le secteur de l’expérimentation des nouvelles technologies bruxelloises. Un fait remarquable si l’on sait que la structure ne compte que deux employés. Le studio fait aussi affaires à l’international, notamment avec des structures en France, et est intéressé par des collaborations avec le Québec. Entretien avec Pierre-Henri Whibaut, fondateur de Crafteke, pour en apprendre plus sur l’historique du studio, les services conseils qu’il propose et ses projets phares dans le secteur du numérique.

    Après plusieurs années d’activité professionnelle en tant que travailleur indépendant dans le secteur de l’informatique, Pierre-Henri Whibaut cofonde Crafteke avec Aurélien Merceron, à Bruxelles, en Belgique. C’est essentiellement un studio de création numérique. « Nous avons fondé la boîte grâce à un financement privé. Un artiste nous avait commissionné le scan d’un bâtiment entier en 3D : Denis Meyers. C’était notre premier projet et un très gros projet », raconte-t-il. Au cours de cette première de création, qui remonte à environ 4 ans, Pierre-Henri Whibaut et Aurélien Merceron décident cependant de se séparer. Pierre-Henri Whibaut engage alors un autre créateur pour terminer le projet, Sébastien Lebon, qu’il prendra ensuite en intérim pendant 1 an, puis qu’il embauchera en tant qu’employé à part entière de l’entreprise.

    Crafteke propose donc des services sur mesure, comme l’indique bien son nom. « Craft- signifie fait à la main et -eke veut dire petit bonhomme. Nous nous définissons donc comme des petits artisans du numérique », explique Pierre-Henri Whibaut. Souhaitant s’initier aux nouvelles technologies, dans leur diversité, Pierre-Henri Whibaut lance donc son entreprise en services conseils dans le secteur de la création. « Nous comprenons le numérique au sens très large... Nous pouvons être amenés à faire de l’électronique, de la ligne de code, de l’intelligence artificielle, etc. J’aime toucher à tout en fonction des besoins ! », affirme-t-il. Pour l’heure, Crafteke n’est encore qu’une petite société, mais qui voit grand. « Nous sommes une grande boîte de deux personnes », ironise Pierre-Henri Whibaut.

    Au sein de la société, plusieurs pôles se dessinent déjà. Le pôle immersif comprend les nouvelles réalités et les jeux vidéo ; le pôle interactif comprend les installations interactives avec capteurs sensoriels ; le pôle informatique comprend la science des données et l’intelligence artificielle. « Ce dernier pôle est comme la locomotive qui tire les wagons de la créativité, parce que nous réutilisons certains logiciels de jeux vidéo pour faire de la donnée de synthèse », confie Pierre-Henri Whibaut. Le fondateur nous donne un exemple pour illustrer son propos. Pour développer la reconnaissance comportementale, Crafteke a développé des outils de capture de mouvement pour capturer et simuler des comportements. Des algorithmes d’apprentissage profond sont ensuite entraînés avec les données récoltées afin de reconnaître ces comportements.

    Le type de clients visé par Crafteke comprend d’abord les artistes développant une composante numérique dans leur oeuvre. « Beaucoup d’artistes veulent aller vers le numérique, mais ne savent pas comment s’y prendre. Nous sommes donc forts de propositions, et nous pouvons aussi être sources de création », assure Pierre-Henri Whibaut. Le fondateur s’évertue ainsi à ce que ses contrats avec les artistes soient des collaborations, et non seulement des commandes. Le dialogue est au centre du service. Crafteke travaille aussi avec des musées (avec ses services de scan 3D, de réalité virtuelle et d’installations interactives) et avec des startups (avec ses services de science de données et d’intelligence artificielle). Avec Treedy’s, Crafteke construit actuellement une cabine d’essayage enregistrant les données biométriques des utilisateurs grâce à l’apprentissage profond.

    Actuellement, Crafteke collabore avec le nord de la France, en matière de partenariats internationaux. « Nous avons aussi travaillé à Lyon et à Paris avec une filiale de France 3 et une illustratrice de livre pour enfant. Pour France 3, nous avons scanné le Palais de Justice afin qu’ils puissent l’utiliser comme un décor », explique Pierre-Henri Whibaut. Si Crafteke n’a pas encore réalisé de collaboration au Canada, c’est quelque chose que le fondateur envisage, étant donné le lien créé par la francophonie commune entre la Belgique et le Québec.

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