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    La compagnie belge Lantana souhaite développer un outil d’aide à l’expression de la douleur grâce à l’IA Alain Goossens (Lantana). Photo: Oriane Morriet

    La compagnie belge Lantana souhaite développer un outil d’aide à l’expression de la douleur grâce à l’IA

    12 mars 2020, 07h25
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    Lantana est actuellement en recherche de financement pour développer un outil d’aide à l’expression de la douleur pour les patients atteints d’Alzheimer. Compagnie technologique de premier ordre, elle voudrait que cet outil utilise des algorithmes de reconnaissance faciale. L’IA est donc au coeur du projet. Pour l’aider dans cette tâche, Lantana souhaite aussi collaborer avec une autre société technologique, des centres de santés et des fonds de financement à l’étranger. Le Canada est l’une de ses cibles. Entretien avec Alain Goossens, fondateur de la société belge Lantana, pour en apprendre davantage sur le projet en IA que la compagnie aimerait développer dans l’année à venir.

    Fondée à Bruxelles par Alain Goossens et Jean-Pierre Van Loo, Lantana est une société coopérative belge spécialisée dans l’intelligence artificielle et le blockchain. « Pourquoi une société coopérative ? Parce que nous croyons fortement dans la collaboration des gens. Personne ne maîtrise à 100% toutes les compétences. Il faut donc partager les connaissances », explique Alain Goossens. Ingénieur de formation en Belgique, Alain Goossens s’est spécialisé dans l’ingénierie biomédicale, raison pour laquelle l’IA développée par Lantana est à destination du secteur de la santé. Le projet en intelligence artificielle actuellement en maturation chez Lantana concerne la maladie d’Alzheimer.

    Alain Goossens a tenu à nous raconter comment ce projet a commencé. Lors d’une fête de Nouvel An organisée en 2018 dans un centre pour patients atteints d’Alzheimer, le centre De Wingerd en Belgique, le fondateur de Lantana entre en contact avec le directeur du centre. Il lui demande alors si l’intelligence artificielle pourrait être un bon outil pour l’aider à traiter ses patients. Les deux hommes identifient alors trois cas typiques où la technologie pourrait venir en aide. Ces trois cas sont dans un premier temps la prédiction d’un soin intensif, dans un deuxième temps la prévention des fausses alertes de détresse et dans un troisième temps l’aide à l’expression de la douleur.

    Pour la prédiction des soins intensifs nécessaires pour les patients atteints d’Alzheimer, Alain Goossens et Jean-Pierre Van Loo imaginent une application mobile qui, combinée avec les technologies de l’IA, permet de détecter les comportements à risque. Pour la prévention des fausses alertes de détresse, ils envisagent de doter les caméras du centre de soin d’un algorithme capable de reconnaître si les patients sont ou non véritablement tombés de leur lit, par exemple. Pour l’aide à l’expression de la douleur, ils décident de mettre au point une application mobile combinant des algorithmes de reconnaissance faciale avec les échelles PACLAC et PAINAD utilisées pour quantifier la douleur.

    Au sein de Lantana, c’est cette dernière idée qui a été mise en avant. « Pour l’instant, ça reste sur le papier », explique Alain Goossens. Afin de développer cette idée de manière concrète, les deux cofondateurs de Lantana sont à la recherche de sources de financement. Ils parcourent ainsi les conférences, en Belgique notamment, afin d’exposer leur projet, convaincre de son intérêt et inviter aux investissements. « Nous avons proposé le projet l’année passée à une organisation européenne qui finance des projets innovants permettant d’apporter du confort aux personnes âgées », précise Alain Goossens.

    Afin de vérifier la viabilité de leur idée, Alain Goossens et Jean-Pierre Van Loo ont fait une étude de marché en Belgique. « Dans l’hémisphère sud du globe, il existe un produit similaire, mais il vient tout juste de sortir », confie Alain Goossens. De là, la preuve qu’il existe un véritable potentiel pour l’outil d’aide à l’expression de la douleur pour les patients atteints d’Alzheimer que Lantana souhaiterait développer. Une fois cet outil développé, la compagnie espère le commercialiser en Europe d’abord, puis dans le reste du monde. Le Canada, pays reconnu pour ses innovations technologiques en médecine, est définitivement un des territoires visés.

    Lantana cherche ainsi également du financement à l’international. « Pour recevoir du financement, il faut avoir fait des études cliniques et il faut, soit le faire dans plusieurs centres de santé, soit le faire dans différents pays. Il est aussi conseillé de collaborer avec une société technologique d’un autre pays », explique Alain Goossens. Le fondateur de Lantana serait donc fortement intéressé par une collaboration au Québec avec une société technologique capable d’aider à développer l’idée qu’il a conçue. Avis aux connaisseurs ! « Nous pourrions aussi envisager de faire un partenariat avec un groupe de financement québécois qui serait intéressé à développer l’idée », conclut-il.

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