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    Baron Francesco Ricasoli : entre tradition et renouveau Baron Francesco Ricasoli. Photo: Sophie Bernard

    Baron Francesco Ricasoli : entre tradition et renouveau

    28 novembre 2019, 01h51
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Invité spécial du Rendez-vous 2019 du Réseau M, le Baron Francesco Ricasoli vient d’une longue lignée de producteurs de vin de Toscane. Depuis le Moyen-âge, la famille Ricasoli travaille cette terre, devenant au fil des ans, le producteur de vin le plus représentatif de la région du Chianti Classico. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté avec Francesco Ricasoli de l’histoire de l’établissement, de la production de chianti, de l’innovation dans la tradition et d’héritage familial.

    « Notre famille a toujours été liée à cette terre, raconte-t-il. Nous n’avons pas construit notre pouvoir par la banque et le commerce, comme beaucoup de Toscans. Les Ricasoli sont installés ici depuis l’an 1000. Nous avons défendu les frontières de Florence contre des ennemis comme la République de Sienne. À l’époque, l’Italie se trouvait divisée entre plusieurs républiques et royaumes. » Le Castello di Brolio, propriété de la famille depuis toujours, se trouve au coeur de la région de Chianti, à 40 kilomètres de Florence. Le vin est demeuré au sein de l’activité familiale pendant des siècles, si l’on excepte quelques décennies, après la Seconde Guerre mondiale.

    Déjà au 17e siècle, le vin de la famille Ricasoli s’est exporté à travers l’Europe. Au 19e siècle, avec la révolution industrielle, il se répand de plus en plus dans le monde. Au cours de la deuxième moitié du 19e siècle, l’arrière-arrière-arrière-grand-père de Francesco Ricasoli, Bettino, qui fut par deux fois Président du Conseil du Royaume d’Italie, reprend en main le vignoble après sa retraite de la politique. Il devient un ardent défenseur du travail de la terre, désirant développer l’économie locale et la qualité du vin. Encore aujourd’hui, il est considéré comme le père du chianti moderne. « Il est au chianti ce que Dom Pérignon est au champagne », illustre son arrière-arrière-arrière-petit-fils.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la famille Ricasoli vend la marque « Castello di Brolio » à la multinationale canadienne Seagram qui la vendra à son tour à Hardy Wines. Le 32e baron de Brolio la récupère en mars 1993, avec son père. « Depuis, je travaille à redonner le respect à notre vin », dit-il. Se considère-t-il comme un entrepreneur ou un vigneron ? « Je ne suis pas un technicien du vin, répond-il. Nous développons de nouveaux vins, tout en demeurant dans la tradition. Pour moi, il s’avère très important de ne jamais oublier l’héritage, mais il faut le rendre actif et dynamique. Notre approche n’est pas de créer des vins de luxe et à la mode. Ce qui est à la mode aujourd’hui ne le sera pas demain. » Les grands classiques doivent adopter un style contemporain, croit-il.

    On le comprend, le baron Ricasoli veut conserver ses racines. Depuis qu’il a repris en main la marque, il a travaillé, avec une équipe de scientifique, à régler avec précision ses produits, cherchant à comprendre la terre qu’il a sous les pieds, à comprendre les sols. « Je crois beaucoup à la technologie et la connaissance, même dans la production traditionnelle. Je mets toute mon attention dans la découverte de l’élégance de chaque parcelle de terre du vignoble de sangiovese, rien de révolutionnaire, mais un grand changement par rapport à la tradition. »

    Francesco Ricasoli a développé de nouveaux produits, le Colledilà (disponible en SAQ), le Roncicone et le CeniPrimo, tous trois 100 % sangiovese. Ces trois marques ont demandé 12 ans de travail. « C’est ce que j’aime, être lié à mes racines, tout en étant contemporain, s’enthousiasme le baron Francesco Ricasoli. Je veux que nos produits deviennent de grands classiques de ce nouveau siècle. Ce sont des produits d’une belle élégance, prêts à boire, mais qui peuvent aussi se garder en cave à vin. » Pour le moment, la production demeure petite. Mais, comme dans tous changements, l’entrepreneur a dû convaincre son équipe. Le premier à embarquer fut Massimiliano Biagi, directeur technique et agronome, qui a tout de suite vu les possibilités de ces nouvelles marques. « Le changement demeure difficile, reconnaît l’entrepreneur. Au début, le reste de mon équipe ne comprenait pas vers où nous voulions aller. Il faut que toute l’équipe soit à bord. C’est une époque excitante pour nous. »

    Alors qu’il a lui-même reconquis la marque familiale, comment Francesco Ricasoli envisage-t-il de léguer le domaine ? « J’espère que ma fille va prendre la relève, dit-il. Ou alors quelqu’un qui sera capable de préserver ce que nous avons construit. Je ne suis qu’un outil dans une longue histoire. Je ne me suis jamais senti à la tête d’une entreprise, même si j’aime la responsabilité. Je crois au respect de l’histoire. Oui, je pense à la suite. Diriger une entreprise n’est pas une chose facile. »

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