Orange Gecko dévoile la pièce « Phosphore »
Le groupe montréalais Orange Gecko dévoile le très Groovy premier extrait de son maxi initiateur — « Amour & stupéfiants » — à paraître et à être célébré le 22 novembre à la vitrola.
Osant la « dense musique » et y allant d’un son que l’on n’a pas l’habitude d’entendre résonner sur la scène francophone québécoise par les temps qui courent, Orange Gecko se tient loin des dictats et des tempos à la mode. Du nombre de six, la jeune vingtaine bien campée et provenant du jazz, pour la plupart, ils se gardent à bonne distance de la crainte du mélange des genres. Lançant maintenant la pièce « Phosphore », la formation fait le clair pari d’allier le jazz à la pop au néo-soul... en français. Dire que ça marche serait un euphémisme.
De la pesante pièce-titre à la lumineuse et sensuelle « Volcan », le groupe mené par la puissante Noémie Lafortune (Éric Lapointe) à la voix, et complété par Vithou Thurber-Promtep (Elliot Maginot, Laurence Nerbonne) aux claviers, Emmanuel Harvey-Langlois à la guitare, Olivier Couture (Ariel Lemercier) à la basse, Clément Fournier-Drouin à la batterie et Ismaël Koné au saxophone alto décline, sans mal, ses multiples conceptions du groove et ce, en cinq titres tous aussi efficaces les uns que les autres.
« Amour & stupéfiants », donc ? Oui, s’il-vous-plaît.