CONNEXION

  • Abonnement
  • Publicité
  • Contact
  • Guide industrie
  • Vidéos
  • Podcasts
  • magazine CONVERGENCE
  • Boutique
  • Numérique
  • Jeux Vidéo
  • Mobile
  • Animation
  • Informatique
  • Arts Médiatiques
  • Marketing
  • Musique
  • Industrie
  • Réalité virtuelle
  • Intelligence artificielle
  • Startups
  • Artisans du numérique
  • Conseils d’experts
  • Exclusifs
  • SUIVEZ-NOUS

    RSS

    RECEVEZ GRATUITEMENT
    LE BULLETIN QUOTIDIEN [voir un exemple]

    CINEMANIA, entre fidélité et renouvellement des publics Le public de CINEMANIA. Photo: Courtoisie

    CINEMANIA, entre fidélité et renouvellement des publics

    8 novembre 2019, 00h15
         |      Article rédigé par Frédéric Bouchard     

    Alors que CINEMANIA arrive à sa 25e édition, l’heure est au bilan. Comme pour chacune des années, rétorquera certainement le directeur général Guilhem Caillard. Mais, plus que jamais, avec un contexte où les technologies numériques définissent de plus en plus le quotidien du public et où les jeunes spectateurs désertent les salles présentant le cinéma d’auteur, comment attirer et surtout renouveler le public ? Celui qui a rejoint l’équipe du festival en 2011 en discute avec Qui fait Quoi.

    Elle est loin l’époque où la présidente et fondatrice du festival de films francophones, Maidy Teitelbaum, s’est retrouvée à investir le Musée des beaux-arts de Montréal pendant cinq jours pour inaugurer la première édition de son événement. Pourtant, CINEMANIA a bel et bien évolué depuis 25 ans, de même que son public.

    Sur cette question, le directeur général assure que l’équipe se dédie intensément à réactualiser les spectateurs et les spectatrices du festival. « Mais en même temps, notre public le plus fidèle, qui est de 50 ans et plus, est extrêmement important. Parce que c’est aussi un auditoire qui a besoin de cette variété francophone que nous offrons. Chez les jeunes, grâce au travail avec les projections scolaires, nous enregistrons une augmentation. C’est pour cette raison que nous avons décidé d’augmenter nos projections scolaires. Nous sommes passés d’une à trois. Avant 2014, nous n’en faisions pas », explique-t-il tout en insistant sur la forte demande pour ces événements.

    Toutefois, l’idée d’un public dans la fleur de l’âge se précise également à travers le choix de la programmation. Pour cette édition, par exemple, Guilhem Caillard compte attirer un public plus jeune avec des films comme « Les Misérables » de Ladj Ly ou encore « Rebelles » d’Allan Mauduit, une comédie burlesque qui risque de plaire aux spectateurs de 30 ans et moins.

    D’ailleurs, dans un désir d’implication face à l’éducation à l’image, le festival a pris la décision, depuis l’an dernier, de se positionner auprès des professeurs du Grand Montréal en les conviant ainsi que les acteurs importants du milieu de l’enseignement, des commissions scolaires et du Ministère de la Culture et de l’Éducation, à un colloque portant sur cet enjeu. Se concrétisant grâce à une association avec le Consulat général de France, l’événement se déroulera à nouveau cette année sur deux sessions.

    « Je pense qu’au Québec, une fois que nous arrivons à l’intéresser, la jeunesse peut répondre à l’appel massivement. Effectivement, il y a un problème de fréquentation des jeunes dans les salles. Mais rien n’est rédhibitoire, rien n’est arrêté. Je crois que ça peut évoluer et qu’il faut aussi offrir quelque chose qui intéresse les jeunes, évalue le directeur général. Depuis l’ouverture du Cinéma Moderne, nous observons que les jeunes répondent à l’appel. Ça veut peut-être dire qu’il y a de la place pour d’autres lieux. Et ça signifie surtout que des festivals comme CINEMANIA, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal et le Festival du nouveau cinéma, sont là pour satisfaire ces jeunes. »

    Le festival s’active également sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter et Instagram, afin d’attirer l’attention sur quelques titres révélés avant le dévoilement officiel de la programmation. Même dans sa campagne marketing, l’équipe mise sur un partenariat auprès de médias qui s’adressent aux plus jeunes, dont Urbania, Nouveau Projet et Nightlife. « Et notre équipe est profondément jeune et dynamique aussi », ajoute Guilhem Caillard.

    Mais, il ne faut pas oublier non plus la mission originale de Maidy Teitelbaum et de CINEMANIA, soit celle de continuer à assurer une accessibilité aux publics anglophones et allophones de Montréal. D’où l’importance et la nécessité encore aujourd’hui de présenter l’entièreté de la programmation constituée de films francophones avec ses sous-titres anglais.

    Un nouveau prix jeunesse

    La création du nouveau prix jeunesse francophone par CINEMANIA en collaboration avec TV5 Québec/Monde permet également d’impliquer directement dix jeunes diplômés âgés de 22 à 35 ans et issus de différents pays de la francophonie internationale, dont la France, la Belgique, le Luxembourg, le Maroc, les États-Unis (Louisiane) et le Canada (Nouveau-Brunswick). Le comédien Guillaume Lambert, un visage très connu du jeune public et très présent sur les médias sociaux, supervisera le groupe à titre de président.

    Sur le même sujet

    Intéressé.e à reproduire un article, une photo ou une vidéo ?

    En bénéficiant de notre licence de reproduction, vous pourrez :

    • publier un article dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • en modifier la longueur
    • recevoir les photos (et vidéos, si applicable) en haute résolution
    • publier les photos (et vidéos, si applicable) dans vos sites Web, dans vos infolettres, dans vos réseaux sociaux, etc.
    • le contenu devient public sur notre plateforme, ce qui vous octroie encore plus de visibilité

    Sous réserve que les droits sur les contenus que vous souhaitez reproduire (textes, photos ou vidéos) nous appartiennent.

    DERNIERS ARTICLES