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    Une 25e édition de CINEMANIA ancrée dans l’actualité «Antigone» de la réalisatrice québécoise Sophie Deraspe. Photo: Courtoisie

    Une 25e édition de CINEMANIA ancrée dans l’actualité

    13 novembre 2019, 07h05
         |      Article rédigé par Frédéric Bouchard     

    À l’occasion de son 25e anniversaire, CINEMANIA a choisi de célébrer en grand et de privilégier des oeuvres reflétant les temps actuels. Sous l’angle du féminisme, mais également de l’environnement, de l’immigration et des enjeux socio-politiques, le festival de films francophones qui se déroule du 7 au 17 novembre rappelle ainsi l’un des mandats d’un événement comme celui-ci : être le reflet de l’actualité. Qui fait Quoi a rencontré le directeur général, Guilhem Caillard, afin de discuter des grandes lignes de la programmation 2019.

    Dans un premier temps, le festival a voulu accorder une place de choix aux femmes, qu’elles soient réalisatrices, actrices ou scénaristes. Sur 43 longs métrages programmés, 17 sont réalisés par des femmes. « Ce n’est malheureusement pas encore du 50/50, mais nous progressons. Et CINEMANIA est un événement créé par une femme et qui met tout le temps en avant des talents féminins », rappelle Guilhem Caillard à propos du festival fondé en 1995 par Maidy Teitelbaum.

    Parmi ces oeuvres, impossible de ne pas passer à côté de « Portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma, qui a été couronné du Prix du meilleur scénario lors du plus récent Festival de Cannes. « Un film dans lequel nous n’avons exclusivement que des talents féminins devant, mais aussi derrière la caméra. C’est un cinéma purement féminin au-delà de la thématique sur la sexualité lesbienne, c’est un grand film de femmes », constate le directeur général de CINEMANIA.

    Ce dernier attire également l’attention sur « Atlantique », le premier long métrage de la Franco-Sénégalaise Mati Diop, une oeuvre qui « renvoie à toute l’évolution contemporaine du cinéma sénégalais et des cinématographies africaines qui sont certainement à surveiller. Quelque chose de très fort se passe », indique Guilhem Caillard qui mentionne au passage que le gouvernement français fera de 2020 l’année de l’Afrique.

    De plus, s’ajoutent à ce long métrage également primé au Festival de Cannes, « Papicha » de Mounia Meddour, « Les hirondelles de Kaboul » de Zabou Breitman et Éléa Gobbé-Mévellec, et le documentaire « Cinéma au féminin pluri(elles) » où Patrick Fabre, directeur artistique du Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz et premier témoin de la fameuse montée des marches menée par Agnès Varda et Cate Blanchett à Cannes l’an dernier, s’intéresse à la place des femmes dans le cinéma français contemporain.

    La projection de ce film permettra d’ouvrir la voie à une grande discussion sur cette même question pour l’industrie cinématographique de France, mais aussi du Québec avec des intervenantes de Réalisatrices Équitables et de Femmes du Cinéma, de la Télévision et des Médias Numériques. La cinéaste Anik Salas et Brigitte Monneau, directrice générale de FCTMN viendront partager leur expérience.

    « Nous aurons également la chance d’avoir Marie Gillain, une comédienne belge que nous allons célébrer cette année à travers une rétrospective de quatre films à la Cinémathèque québécoise », révèle celui qui s’est joint à l’équipe de Cinemania en 2011 à titre de programmateur.

    L’autre grand thème de cette 25e édition est l’actualité. Avec des films comme « Donne-moi des ailes » de Nicolas Vanier, présenté en clôture du festival, « Les Misérables » de Ladj Ly et « Sympathie pour le diable » de Guillaume de Fontenay, l’événement promet d’évoquer l’urgence environnementale, la violence policière et les conflits politiques internationaux. Même l’immigration sera de la partie avec une projection spéciale d’« Antigone » de la réalisatrice québécoise Sophie Deraspe.

    Faisant évidemment partie de la francophonie, le Québec est représenté par deux autres longs métrages dans la programmation de cette 25e édition. « Jeune Juliette » profite de deux projections scolaires complètes. Deux groupes de 823 jeunes âgées de 13 à 14 ans vont ainsi découvrir la comédie dramatique d’Anne Émond.

    « Le Québec est présent dans le line-up, mais surtout via toutes les animations que nous faisons auprès des jeunes et moins jeunes. Nous aurons des journalistes comme Herby Moreau, Catherine Beauchamp et Geneviève Borne qui vont animer des tables rondes, des rencontres avec le public et la cérémonie de clôture. Nous mettons en avant les journalistes d’ici qui sont impliqués face au cinéma québécois. Nos side events et nos opportunités de réseautage nous permettent aussi d’inviter les talents québécois », précise Guilhem Caillard.

    D’ailleurs, Niels Schneider sera également présent afin d’accompagner les projections de « Sympathie pour le diable » dans lequel il joue le rôle du journaliste français Paul Marchand, de « Sybil » réalisé par Justine Tiret, de « Revenir » mis en scène par Jessica Palud et de « Curiosa », film historique de Lou Jeunet, trois autres films dans lequel l’acteur franco-québécois tient la vedette.

    Puis, dans le même esprit que l’événement organisé pour « Le grand bain » l’an dernier, le plus récent long métrage de Nicolas Bedos « La Belle Époque » sera présenté à travers dans une projection spéciale. En association avec MK2|Mile-End, CINEMANIA offrira du cognac aux spectateurs et spectatrices qui verront le film sur le grand écran du Cinéma Impérial.

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