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    « The Parlour Project : Spider, Fly et Web » : propose une exposition artistique brute et théâtrale du 19 au 28 septembre

    10 septembre 2019, 00h06

    Pénétrez dans le salon de l’artiste Amber Dawn Bellemare avec « The Parlour Project : Spider, Fly, and Web », une autoethonographie à la fois provoquante et vulnérable, sur la réalité vécue par l’artiste en tant qu’ex-travailleuse du sexe, utilisant les contributions de ses clients pour financer son travail comme artiste émergente. Une intime incarnation de connexion humaine et de sexualité, « The Parlour Project » reflète les perspectives de Bellemare sur la féminité et la commercialisation de la divinité féminine. Cette exposition artistique immersive et brute est l’opportunité pour le public de participer à son histoire à partir de leur imaginaire, de leur sens moral, de leur expérience et de leur courage. L’événement a lieu au studio Wolf Lab, situé au 4035, rue Saint-Ambroise, du 19 au 28 septembre. Contient de la nudité, pour les 18 ans et plus.

    « The Parlour Project : Spider, Fly et Web » : propose une exposition artistique brute et théâtrale du 19 au 28 septembre «The Parlour Project». Photo: Courtoisie

    « The Parlour Project » est sans précédent ; une contribution unique qui nous laisse entrevoir le plus vieux des métiers. Bellemare a souvent considéré son travail précédent comme une performance artistique ; créant un environnement sensuel et délicieux qui offre un contexte à des expériences de rapports, d’érotisme et d’évasion. « En ce sens, mon travail était de l’art, bien qu’il ait été impermanent, transitoire, non protégé par la loi et publiquement honteux », a-t-elle expliqué.

    En tant que travailleuse du sexe, les selfies sont devenues le principal véhicule de l’artiste en matière d’expression créative, de communication avec les clients et d’autoréflexion. L’essentiel du travail de Bellemare est documenté par une selfie avant et après chaque rendez-vous (et parfois pendant), afin de discerner ce qui fonctionnait ou non, et de s’honorer dans son état le plus vulnérable. En ne dévoilant qu’une partie de l’histoire, elle met ses spectateurs au défi de combler les vides.

    Le projet comprendra ultimement 3 parties : la cérémonie multimédia, un livre ainsi qu’un documentaire sur la création de l’ensemble (qui sera filmé tout au long du week-end). Le documentaire finira par tisser les deux trames narratives de l’histoire : avant et après une session, y compris les moments où Bellemare a pris les selfies et le processus de création de l’installation/de l’événement — tout ce que ça prend pour créer un évènement de cette portée, sous ce thème et de ce risque.

    La pièce est faite dans une atmosphère de cérémonie pour offrir une intimité sensuelle et nourricière. Le monde actuel génère une situation dans laquelle gérer les forces extérieures laisse peu de temps pour réfléchir ou pour se façonner une identité intérieure. La sagesse autochtone a beaucoup d’enseignements autour de l’esprit unificateur, des ancêtres et de la terre.

    L’artiste, aînée et mentor Anishinaabe, Sharon Brass, White Thunderbird Woman, guide le processus et appuie la vision de Bellemare de créer un espace sécuritaire et sacré à travers des rituels spécifiques à cet événement. « Nous croyons que les cérémonies, les danses et les chants peuvent aider à guider un processus créatif susceptible d’approfondir l’identité et les liens qui unissent au soi authentique. » Les femmes qui n’ont jamais été appréciées pour qui elles sont intrinsèquement souffrent de « maladie de l’esprit » ; une séparation du soi véritable », a déclaré Sharon Brass.

    L’écriture de Bellemare est une série de réflexions traitant de tout ce que « The Parlour Project » a fait remonter à la surface. « Cette expérience entière a cristallisé les idées de ce que la femme signifie pour moi dans le contexte de mon éducation, de mes relations, le féminisme, l’art, les archétypes, les normes sociales, Instagram, la sexualité et le pouvoir. Je fais des documentaires basés sur les histoires des autres, donc dans le processus de réclamer ma propre histoire, je devais en devenir le sujet », a déclaré Bellemare. Ici, elle est en train d’exposer littéralement tout à propos d’elle-même, bien qu’elle ait dû lutter pour se comprendre elle-même, dans l’optique de connecter avec les mêmes difficultés internes chez d’autres. « The Parlour Project » vise à repousser ces limites avec l’art et avec intégrité pour un public qui a également soif de ces rituels de la chair. « J’espère que les gens viendront au spectacle avec une curiosité et une volonté de s’engager avec un objet érotique en présence d’autres personnes partageant la même vision ; une opportunité de vivre une intimité transcendante ensemble. Ils pourront trouver en eux-mêmes quelque chose de coquin, d’enjoué, peut-être de façon solitaire ou enragée », a-t-elle ajouté.

    « Venez dans mon boudoir, c’est un petit bijou », dit d’un ton doucereux l’Araignée à la Mouche. « Un escalier tournant sans fatigue y débouche, je vous y ferai voir et maint et maint joujou. » « Oh non, non », dit la petite Mouche. « On n’en redescend pas de votre escalier louche. » - Du poème de Mary Howitt

    Dans la dynamique du poème de Howitt, Bellemare a souvent joué le rôle de l’araignée, et parfois le rôle de la mouche, quand elle sentait que ses clients avaient besoin qu’elle soit séduite par eux. Il est alors devenu évident qu’elle n’était ni l’araignée, ni la mouche : « Je suis la toile. C’est mon travail de permettre une interaction sincère et vulnérable. Je suis contrainte à l’effondrement de catégories simples, telles que bon ou mauvais, araignée ou mouche. Cette exposition est à propos du tout composé de l’araignée / de la mouche / de la toile - sans excuse, chaleureuse et accueillante. »

    Jonathan Della Vecchia réalise les projections vidéo en direct. À propos du concept, Della Vecchia a déclaré : « Amber a le don de créer un espace sacré. Cette pièce est révélatrice, non seulement au sens littéral, mais de la manière dont elle déconstruit la façon dont nous nous présentons et dont nous voulons être perçus, ainsi que la façon superficielle dont nous catégorisons les autres. » Pour Audrey Paquette, qui a participé au processus de création, « le spectacle permet aux gens de voir le monde à travers les yeux d’un autre, ce qui est toujours informatif, enrichissant et souvent révélateur. »

    Amber Dawn Bellemare est une artiste montréalaise dont le travail comprend des thèmes de vulnérabilité, de résilience et d’appartenance. Elle est l’animatrice de projet pour l’Initiative Truth, Healing, and Reconciliation du Conseil Unitarien du Canada ainsi que la fière fondatrice, et membre, du Wolf Lab, un collectif artistique local de femmes qui nourrit l’esprit créatif entrepreneurial des femmes dans un contexte collaboratif. Bellemare travaille individuellement avec chaque membre du Wolf Lab pour développer des compétences allant au-delà de la vision qu’ont d’elles-mêmes ces femmes, un échange réciproque. Une partie du profit de la vente des billets sera retournée au collectif.

    Intégralement connectés au « Parlour Project : Spider, Fly, and Web » sont : Sharon Brass, guidant le processus de cérémonie ; Jonathan Della Vecchia, projections ; Luca Santilli, son ; Lana Nimmons dans les coulisses / photos éditoriales ; Audrey Paquette, Andrea Pelletier et Kelly Jewer, photos et participation aux documentaires ; et Emmanuel Martin, chorégraphie.

    « The Parlour Project »

    • Au 4035, rue Saint-Ambroise, Studio 206, Montréal (Québec) H4C 2E1. Tous les spectacles 18+.
    • Jeudi, 19 sept. - Samedi, 28 sept. à 20h ; Dimanche 22 sept. représentation en matinée seulement, à 15h.
    • Billets en ligne : 20 $, 15 $ étudiants/aînés/travailleurs du sexe, 25 $ à la porte
    • www.eventbrite.ca/e/the-parlour-project-tickets-68210077177

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