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    Montréal et Nantes à la recherche de solutions pour la mobilité de demain Francky Trichet et François W. Croteau. Photo: MTL Connecte (Tora Photography)

    Montréal et Nantes à la recherche de solutions pour la mobilité de demain

    1er juillet 2019, 16h40
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    La ville de Nantes était la grande invitée de MTL Connecte, cinq journées de conférences organisées dans le cadre du Printemps numérique. Lors de la dernière journée, consacrée à la mobilité, Francky Trichet, adjoint au maire - Innovation & Numérique, et François W. Croteau, responsable de la ville intelligente, des technologies de l’information et de l’innovation, de l’enseignement supérieur et de la performance organisationnelle, à la ville de Montréal, ont proposé un regard croisé sur le numérique dans la ville intelligente.

    Lorsque l’on parle d’algorithmes et de collecte de données, il faut prendre en compte l’aspect de la littératie numérique de la population. « C’est fondamental, lance François W. Croteau. Il faut expliquer pourquoi on collecte les données, car la grande majorité de la population ne comprend pas de quoi il s’agit. Il existe beaucoup de fantasmes sur l’intelligence artificielle, c’est à nous de la rassurer. Si une partie de la population ne se sent pas connectée, il y aura discrimination. » L’élu montréalais donne en exemple le Quartier des spectacles, très proactif en matière de collecte de données, les capteurs sonores ont été installés pour la population à qui il a fallu expliquer ce à quoi ils servaient. « La question de la littératie demeure majeure, car s’il ne comprend pas, l’humain a tendance à s’en détourner », insiste-t-il.

    À Nantes, les véhicules autonomes s’avèrent un sujet majeur. Il y a 3 ou 4 décennies, on comptait beaucoup moins de voitures individuelles. Nantes métropole vise à diviser par quatre le nombre de véhicules. « Une voiture est utilisée 10 à 20 minutes par jour, puis elle reste garée, illustre Francky Trichet. Nous misons sur la navette autonome, mais on compte beaucoup de ronds-points dans la ville. » Nantes a testé, au cours de l’été 2018, une navette autonome entièrement électrique sur une voie réservée. Elle roulait à une vitesse de 22 km à l’heure. Technologiquement, cela est possible. En fait, s’il ne circulait que des véhicules autonomes, cela marcherait. Ce qui est plus compliqué, c’est la phase de transition.

    En France, les trottinettes électriques se multiplient, avec tout ce que cela comprend d’incidents, d’accidents et de manque de civilité. Paris en souffre particulièrement. Lorsque l’entreprise Bike Mobility en a installé 100 dans les rues, la mairie les a tout de suite enlevées. À Montréal, il y a un projet pilote de trottinettes électriques en libre-service sans ancrage cet été. Elles pourront circuler sur les pistes cyclables et la réglementation suivra. Chose certaine, les entreprises qui en offrent devront obtenir un permis.

    « La grande différence entre la France et l’Amérique du Nord est la grandeur du territoire, souligne François W. Croteau. Il est tellement vaste et les villes sont très étendues, la densité n’est pas comparable. À Paris, on compte 23 000 habitants au kilomètre carré, contre 4 662 à Montréal. » Et la métropole québécoise a été conçue au plus fort de la popularité. Il faudrait donc modifier l’espace urbain pour inclure la mobilité. Les piétons et les vélos occupent 30 % de l’espace et l’automobile 90 %. « Lorsque l’on se met à collecter des données probantes, elles deviennent capitales, ajoute-t-il. Je pense qu’il faut repartager l’espace public, mais en pensant à l’accessibilité sociale.

    Si Nantes et Montréal vivent dans deux écosystèmes et avec des législations différentes, les deux métropoles peuvent partager un élément fondamental : les normes éthiques et responsables sur le développement de la ville. Des entreprises arrivent avec des solutions clé en main et il faut développer des réseaux de villes pour faire face à ces grandes entreprises, estime l’édile montréalais. « Les grandes entreprises sont capables de suivre la cadence technologique et les villes peuvent le faire aussi », constate-t-il.

    Francky Trichet pense qu’il faut également construire la ville de façon réellement durable, en tenant en compte la densification de la population. « Cela change de modèle, de paradigme alimentaire et toute la logistique urbaine, dit-il. Et Montréal et Nantes ont envie d’explorer cela ensemble. Il faut se donner un terrain de jeu, comme le Quartier des spectacles. » Les fermes en ville ne vont pas nourrir toute la population. Toute une réflexion doit se faire sur la gestion du territoire.

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