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    Les avancées et les contraintes des données en santé Nadia Seraiocco, Karim Jerbi, Sumitra Rajagopalan, Neila Mezghani et Marie-Pascal Pomey. Photo: Sophie Bernard

    Les avancées et les contraintes des données en santé

    19 juin 2019, 00h52
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Comment les objets connectés vont-ils avoir des effets sur le domaine de la santé ? Pour en discuter, l’équipe de Connecte MTL a rassemblé Karim Jerbi, professeur associé en neurosciences des systèmes et en neuroimagerie cognitive de l’Université de Montréal, fondatrice de Bioastra Technologies Inc., Neila Mezghani, titulaire de la chaire du Canada en analyse de données biomédicales pour Le centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal, et Marie-Pascal Pomey, professeure à l’Université de Montréal, dans un panel animé par Nadia Seraiocco.

    L’intelligence artificielle en matière de santé dépasse les simples capteurs de données, avance Sumitra Rajagopalan, donnant en exemple les défibrillateurs portables et les chemises à l’écoute du coeur 24 heures sur 24 qui permettent de déceler une arythmie en déclenchant un signal en cas de problème. « On voit tout ce qui est beau et qui peut sauver des vies, mais il existe aussi des contraintes », note la fondatrice de Bioastra Technologies, une entreprise spécialisée en matériaux intelligents.

    Les premiers utilisateurs ne font pas partie de la discussion, regrette Marie-Pascal Pomey. Et les données pour les patients ne sont pas les mêmes que pour les médecins. Or, les patients se montrent de plus en plus intéressés à posséder des données sur eux-mêmes, ce qui amène au fait de la façon dont sont traitées les données et comment en faire du sens, surtout lorsque le patient souffre de multiples pathologies. Il faut étudier une variété de données, souligne de son côté Neila Mezghani, des capteurs cardiaques, l’environnement et la façon d’analyser l’ensemble de ces données.

    Karim Jerbi soulève la question de l’importance de la boucle fermée pour les données et les analyses réalisées. « Il faut se pencher sur la qualité des données, de la façon de les analyser et de les combiner, dit-il. Le jeu des données doit être complet. Il existe des enjeux pour les patients, mais aussi pour les entreprises. Il faut s’assurer que les senseurs captent les bonnes données. Il faut faire attention au hype et au buzz. On utilise des images de l’activité du cerveau et on a vu plusieurs exemples d’entreprises qui proposent ces solutions, alors que, d’après moi, d’autres activités, comme celles du coeur ou de la peau, peuvent fournir des informations. Nous avons intérêt à choisir ce qui est efficace et pas nécessairement flashy. »

    « Longtemps, le système de santé s’avérait le parent pauvre en matière de données, estime Marie-Pascal Pomey. Nous sommes en train de changer la recherche, mais aussi les indicateurs de population. » Quand on se trouve en Inde à 43 degrés Celsius, on n’a pas besoin de capteurs pour savoir qu’il fait trop chaud, lance Sumitra Rajagopalan. La priorité est de trouver une chemise auto rafraîchissante. « On voit aussi apparaître un autre mouvement, les wearables robots et là, on va au-delà des données, parce que ce sont des choses qui agissent. »

    La question de la protection des données se pose également, même si les données doivent rester anonymes. « En médecine personnelle, le patient doit avoir le mot de la fin, note Karim Jerbi. Il faut lui laisser le choix et le libre arbitre. Les chercheurs, de leur côté, utilisent des données anonymisées. » Par contre, les données peuvent se retourner contre le patient, par exemple par les assurances, met en garde Marie-Pascal Pomey. « L’Europe et les États-Unis n’adoptent pas la même façon de voir les données, ajoute-t-elle. Il existe aussi un hiatus entre la population et les professionnels de la santé ».

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