Julien Thibault.
Photo: Courtoisie
Être l’ombre de soi-même dans un corps fonctionnel. Et s’engourdir. Avec un six pack de Rolling Rock quotidien. Et un espoir impossible de revoir son amour franchir la porte qu’elle a fermée derrière elle. Et s’y accrocher par solitude plutôt que par passion de bien-être. Et s’en lasser, et recommencer une autre journée.
C’est le portrait un brin pathétique (mais loin de la déprime) dans lequel le multi-instrumentiste Jules enracine ses cordes, sa basse et sa guitare, et un peu de la voix de Dany Placard en trame de fond.
« Tapette rose », est le premier extrait de l’album « Jules et ses pilules », à venir en septembre.
Originaire de Sherbrooke et diplômé de l’École Nationale de la Chanson de Granby (2015), Julien Thibault (Coco Méliès, Édwar 7) dévoile son projet solo Jules, avec un premier album intitulé « Jules et ses pilules ». Avec ses chansons aux rires jaunes, aux déprimes modernes et aux désillusions banales tantôt folk, tantôt rock, tantinet punk et soupçon country (va savoir), Jules prend sa basse avec cœur et imperfection, se portant à la défense d’une démarche brute, traditionnelle et indémodable. Sans prétention, sans retenue.
