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    Ce jeudi à « Zone franche » : L’éducation à la sexualité a-t-elle sa place dans nos écoles ? Isabelle Maréchal et Raed Hammoud. Photo: «Zone franche»

    Ce jeudi à « Zone franche » : L’éducation à la sexualité a-t-elle sa place dans nos écoles ?

    2 mai 2019, 00h00
         |     

    Ce jeudi à 20 h à Télé-Québec, les animateurs de « Zone franche », Isabelle Maréchal et Raed Hammoud, ouvrent le débat avec leurs invités sur un sujet public délicat et intime : l’éducation à la sexualité a-t-elle sa place dans nos écoles.

    Depuis l’entrée en vigueur du nouveau programme d’éducation à la sexualité, une résistance s’organise au Québec. Le premier ministre François Legault a récemment fermé la porte à toute forme de contestation en affirmant que les cours sont obligatoires pour tout le monde. Pourtant, pour des groupes de parents et des organisations religieuses, la question est loin d’être réglée. Une directrice d’école aurait même été menacée par une dizaine de parents agressifs qui voulaient faire exempter leurs enfants du programme. Celui-ci est loin de faire l’unanimité chez les enseignants et il créé beaucoup d’inquiétude chez les parents.

    Dans le segment « Point de vue », Julie Lemay, sexologue à la commission scolaire des Patriotes, explique la composition du programme ainsi que ses objectifs, qui ont été développés par des experts en santé et en pédagogie selon des thèmes identifiés pour les jeunes du primaire et du secondaire. Elle est très fière que le programme ait été implanté puisqu’il fait la promotion d’une approche positive de la sexualité.

    Dans le cercle de discussion, les invités partagent des opinions opposées. Père de famille, Israël Poulin est contre le programme d’éducation à la sexualité puisqu’il a l’impression que celui-ci a une certaine atteinte à l’intimité de l’enfant et que le contenu ne peut être adapté à la réalité de chaque individu. Mère de trois enfants, Rébecca Thérien est aussi contre et a lancé une page Facebook pour le dénoncer. Elle préfère aborder le sujet de la sexualité avec ses enfants quand ils seront prêts plutôt que de les voir se faire imposer la matière à l’école. De son côté, Célestine Uhde, une élève de secondaire 5, s’exprime avec aisance sur les bénéfices du programme « Un étudiant qui n’a jamais la chance d’avoir ce talk avec ses parents, qui n’a jamais de cours d’éducation à la sexualité, que tout ce qu’il entend c’est ce qu’il se fait raconter par ses petits amis dans la cour d’école… Moi, je pense que ça peut être extrêmement néfaste pour le comportement sexuel plus tard, pour son comportement envers lui-même et envers les autres, et je déplore ça. » Elle se questionne aussi sur l’habileté de certains parents à transmettre les bonnes valeurs à leurs enfants. Si le parent transmet des valeurs haineuses et homophobes à son enfant, comment celui-ci pourra-t-il percevoir la sexualité d’un bon oeil ?

    Dans le « Point de vue », Martin Dubé, qui enseigne depuis 20 ans, pense que c’est une bonne chose que le programme fasse son entrée dans les écoles, mais il se questionne sur l’organisation et la qualité du cours donné par des professeurs qui ne sont pas des experts en matière de sexualité. « Nous les profs, on est une cible facile… On dit : ils manquent de volonté. On ne manque pas de volonté, on veut que ce soit bien fait, on pense aux jeunes et ils ont droit à une éducation sexuelle de qualité. »

    En Duel, Nesrine Bessaïh et Jean-Yves Côté ont deux opinions différentes. Ce dernier croit que le noeud du problème est lié aux droits de la personne et que le programme est forcé parce que l’éducation sexuelle est simplement à la mode. Selon lui, l’école ne doit pas être le concurrent du parent, mais elle doit plutôt chercher à le soutenir dans son rôle d’éducateur. De son côté, Mme Bessaïh pense qu’on ne peut pas faire l’autruche et que nos enfants ont le droit d’être éduqués sur la sexualité. « Si on cache sous un tapis la possibilité d’agression sexuelle, ce n’est pas comme ça qu’on va éviter à nos enfants d’éventuellement vivre ça dans leur vie. »

    Quelques faits

    • Depuis 2018, près d’un million de jeunes Québécois au primaire et au secondaire reçoivent une nouvelle formation sur divers aspects de la sexualité (orientation, agression, sexisme, plaisir, consentement, relations amoureuses).
    • Près du tiers des jeunes Canadiens de 15 à 17 ans se disent actifs sexuellement, et selon le ministère de la santé, les cas d’infections transmises sexuellement ont augmenté depuis 2002, soit peu de temps après l’abolition du programme de formation personnelle et sociale.

    Invités

    • Jean-Yves Côté, avocat à l’Association des parents catholiques du Québec
    • Martin Dubé, professeur en secondaire 5
    • Israël Poulin, père de famille opposé au programme d’éducation à la sexualité
    • Nesrine Bessaïh, présidente de la Fédération du Québec pour le planning des naissances
    • Rébecca Thérien, mère de famille opposée au programme d’éducation à la sexualité chez les tout-petits
    • Julie Lemay, sexologue M.A. à la commission scolaire des Patriotes
    • Célestine Uhde, élève de secondaire 5

    Sujets à venir

    • 9 mai – Censure historique et culturelle : Faut-il effacer ces artistes et personnages historiques de notre patrimoine ?
    • 16 mai – L’identité de genre : Faut-il abolir la notion de genre ?

    « Zone franche

    • Animateurs : Isabelle Maréchal et Raed Hammoud
    • Musique : KenLo Craqnuques, Caro Dupont
    • Réalisateur : Raphaël Malo
    • Productrice au contenu : Marylène Fortier
    • Productrice déléguée : Jacinthe Carignan
    • Productrice : Annie Bourbeau
    • Production : URBANIA – Québec, 2019
    • « Zone franche » est maintenant offerte en baladodiffusion sur telequebec.tv.

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