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    Le spectacle-expérience « Bunny », à l’Usine C : récit d’expérience Daniel Kok et Luke George. Photo: « Bunny»

    Le spectacle-expérience « Bunny », à l’Usine C : récit d’expérience

    7 février 2019, 08h47
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Bunny (ou Lapin) est le nom qu’on donne affectueusement à la personne attachée dans l’exercice du bondage. D’entrée de jeu, on pénètre une pièce constituée d’un tapis carré bleu pâle, sur lequel se trouve quelques objets courants (aspirateur, lecteur CD portatif, ventilateur, coussins, seaux, etc.), tous recouverts de cordes et de noeuds, comme des objets en macramé. Deux rangées de sièges entourent le carré central, pour les « spectateurs » et on nous demande de se déchausser avant d’entrer... Nous avons assisté au spectacle-performance.

    Un homme au centre de la pièce est déjà attaché de la tête aux pieds et se tient debout ; un deuxième va poursuivre son bondage jusqu’à le suspendre, comme à plat ventre dans les airs. Le deuxième performeur le fera tourner (spin) pour ensuite commencer à s’attacher les jambes. Puis il demandera à quelqu’un de l’assistance de mettre un peu d’ambiance musicale (en mettant en marche un lecteur MP3), à quelqu’un d’autre de redonner de l’élan à l’homme suspendu...

    Progressivement de la sorte, des gens de l’assistance seront invités à se prêter au jeu, s’intégrant à la scène les un(e)s après les autres, à se faire attacher partiellement, tantôt presqu’en simple décoration esthétique, ou encore de plus grandes parties du corps. Petit à petit, la participation rehausse les degrés d’interactivité et effectivement, comme l’annonce le programme, des liens, étonnants mais toujours dans le respect, sont créés entre les performeurs et les participants, ainsi qu’entre les divers participants et l’assistance en général. La performance explore délibérément les limites de la confiance et du consentement dans un esprit collectif. Le spectacle prend enfin de l’ampleur avec quelques voltiges et des numéros de danse envoûtants sous les black lights, révélant particulièrement les cordages aux couleurs fluo.

    Coproduction entre l’Australie, Singapour, les États-Unis et l’Allemagne, l’expérience participative proposée par Daniel Kok et Luke George fusionne à la fois danse, performance et bondage afin de tisser des liens surprenants et humains entre les créateurs et le public. Le spectacle « Bunny » se déploie à nouveau à l’Usine C les 8 et 9 février 2019.


    Basé à Melbourne, Luke George explore de nouvelles formes d’intimité et de connexion entre public et performeurs. Son travail est avant tout collaboratif et a été présenté dans différents pays sous la forme de résidences de création et de performances.

    Daniel Kok a travaillé avec le pole dance, le cheerleading et le bondage afin d’explorer le rapport au spectateur à travers ces formes spéciales de performance. Il a d’ailleurs représenté le Singapour au International Pole Championships en 2013. Ses deux créations, « Cheerleader of Europe » (2013) et « PIIGS » (2014) ont été présentées en Australie, en Europe et aux États-Unis. Il est le directeur artistique de Dance Nucleus, un centre de danse indépendant à Singapour.




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