Daniel Isaiah.
Photo: Courtoisie
C’est le 28 novembre prochain que paraîtra « Only One Left », le nouvel album de Daniel Isaiah. « La création de "Only One Left" a été clôturée par les événements les plus tristes et les plus heureux de ma vie - j’ai commencé à écrire au cours des dernières semaines de la vie de ma mère et l’album a été masterisé la veille de mon mariage », raconte l’artiste.
« Entre ces moments importants, poursuit-il, j’ai voyagé pendant neuf mois - en Turquie, en Grèce, en Israël, en Italie, en Angleterre, en France et aux Pays-Bas - en emportant avec moi le clavier Nord Stage sur lequel j’avais l’habitude de composer presque tout l’album. J’ai enregistré dans une grande maison à Istanbul, dans une petite chambre d’hôtel à Amsterdam et dans une salle de bain encore plus petite à Tel Aviv (pour atténuer le bruit des oiseaux dans l’arrière-cour). À Montréal, mes amis Brad Barr, Joe Grass et Joshua Toal ont joué sur l’album, et mon bras droit, Matthew Lederman, a fait le mixage. »
La première pièce de l’album, « Javelin Fade », s’ouvre avec la phrase « The Sirens are calling... », faisant référence aux créatures de la mythologie grecque qui ont séduit les marins avec leur voix enchanteresse pour faire naufrage sur la côte rocheuse de leur île. Les sirènes évoquent également les alarmes d’urgence qui retentissent lorsque le narrateur flotte sur la Terre comme seul témoin des conséquences d’une catastrophe nucléaire (« Rising in the fallout »).
« "Only One Left" est un album de fins et de débuts, ancré dans mon Montréal natal, mais aussi dans les pays où j’ai voyagé, vivant comme un étranger qui observe. La musique elle-même marque une nouvelle phase dans mon travail, expérimentant avec des synthétiseurs et un ordinateur pour créer un son qui est le mien », explique Daniel Isaiah.
Daniel Isaiah en quelques mots
Daniel Isaiah est né et a grandi à Montréal. Il a étudié la littérature et le cinéma à Concordia et a joué dans plusieurs groupes avant de se lancer en solo. Son premier disque, l’éclectique « High Twilight », a été qualifié de « début magnifique » par le magazine American Songwriter. Il fait suite à « Come Into Gone », un album de rock dont l’extrait « Sail » est en rotation sur CBC Radio. En 2016, Daniel Isaiah a acheté un synthétiseur Nord Lead 4 et l’a transporté dans sept pays, écrivant et enregistrant ce qui allait devenir « Only One Left », son travail le plus méticuleux à ce jour - à paraître le 28 novembre sur le label Sainte Cécile.
