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    Caroline Laurin-Beaucage se joue de la gravité avec « Ground » « Ground » de Caroline Laurin-Beaucage. Photo: Montréal Danse

    Caroline Laurin-Beaucage se joue de la gravité avec « Ground »

    24 octobre 2018, 07h25
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    Pièce de danse tout en rebonds de Caroline Laurin-Beaucage, « Ground » met en mouvement cinq interprètes disposant chacun d’un trampoline : Rachel Harris, Kimberley De Jong, Brianna Lombardo, Louis-Elyan Martin et David Rancourt. Donné à l’Agora de la Danse du 24 au 27 octobre 2018, le spectacle est une réflexion sur le temps et le rythme. Une approche originale qui a demandé aux danseurs de composer avec la gravité. À quelques jours de la première, nous nous sommes entretenus avec Caroline Laurin-Beaucage pour en savoir plus sur ses intentions de création.

    Pour « Ground », le travail de la danse a commencé avec l’accoutumance des danseurs à la poussée des trampolines avant de se poursuivre avec l’apprentissage des mouvements imaginés par la chorégraphe. « J’ai décidé de travailler sur le trampoline parce que j’avais envie d’imposer une autre surface de travail qui ait ses propres lois », explique Caroline Laurin-Beaucage. Les danseurs entre eux ont également dû opérer un travail d’harmonisation assurant la beauté visuelle de leurs bonds. « Avec un trampoline, on travaille différemment le corps. Il a donc fallu s’entraîner en conséquence », commente la chorégraphe.

    À l’origine du projet, des réflexions sur les rythmes circadiens menées par Caroline Laurin-Beaucage suite au cours Convergences offert à l’Université de Concordia qui jumelait des chercheurs en neurosciences avec des artistes. C’est en effet lors de sa rencontre avec Claire Gizowski que la chorégraphe prend conscience de l’importance de ces événements biologiques humains opérant sur des périodes de 24h que sont les rythmes circadiens : température corporelle, hormones, rythme cardiaque, humeur ou encore mémoire. « J’ai été inspirée par l’idée des cycles, l’idée qu’on est tous régis par un même moteur », explique la chorégraphe.

    Le choix des interprètes de « Ground » par Caroline Laurin-Beaucage n’a pas été laissé au hasard. « Ce sont des gens avec qui je partage un intérêt commun pour le corps et des méthodes de travail », explicite-t-elle. Le casting mêle ainsi des danseurs avec lesquels la chorégraphe a d’ores et déjà travaillé, tels que Brianna Lombardo et Rachel Harris, et des nouveaux venus, tels que Kimberley De Jong, Louis-Elyan Martin et David Rancourt.

    Caroline Laurin-Beaucage. Photo : Caroline Desilet.

    Extrêmement précise, la chorégraphie de « Ground » aligne chaque mouvement des danseurs sur des comptes. Librement conçue par Caroline Laurin-Beaucage, la danse n’en est pas moins sujette aux impératifs des trampolines. L’idée est que le corps des danseurs ne fasse qu’un avec le trampoline sur lequel ils rebondissent. « Ground » se présente par conséquent comme un voyage à travers une gamme d’émotions provenant de la fluidité entre les danseurs et le trampoline d’une part, et de la communion des danseurs entre eux d’autres part.

    « Ground » de Caroline Laurin-Beaucage. Photo : Montréal Danse.

    « Ground » de Caroline Laurin-Beaucage. Photo : Svetlana Atanasova.

    Par le rebond, Caroline Laurin-Beaucage espère révéler la personnalité de chacun des interprètes de « Ground ». Une philosophie qui rappelle la jumpology du photographe américain Philippe Halsman qui, dans les années 1960, tirait le portrait des stars en les faisant sauter pour fixer leur intériorité sur la pellicule. « Le trampoline est utilisé pour créer un rythme. Ce rythme qui s’impose fait en sorte que notre ADN est dévoilé », explique la chorégraphe.

    Dans les projets à venir, Caroline Laurin-Beaucage compte poursuivre la tournée de sa performance solo d’une durée de quatre heures intitulée « Habiter sa mémoire » et donnée dans l’espace public. « Je prépare aussi un projet d’exposition qui s’appelle pour le moment "L’intérieur du temps" », ajoute-t-elle. Deux oeuvres de nouveau centrées sur la notion du temps, la première étant davantage tournée vers la mémoire et la seconde vers les personnes marquantes que la chorégraphe a rencontrées au cours de sa carrière.

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