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    Avec « Okinum », Émilie Monnet fait ses premiers pas d’auteure dramatique Émilie Monnet. Photo: Claudia Chan Tak

    Avec « Okinum », Émilie Monnet fait ses premiers pas d’auteure dramatique

    18 octobre 2018, 07h25
         |      Article rédigé par Oriane Morriet     

    Premier texte dramatique d’Émilie Monnet, « Okinum » se présente sous la forme d’un monologue sondant l’identité anishinaabe. Une écriture très personnelle qui a bénéficié de l’aide de nombreux collaborateurs, dramaturges et co-metteures en scène, dans le cadre d’une résidence au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. Le texte y est ainsi actuellement performé par l’auteure elle-même jusqu’au 20 octobre. Suivant la première du spectacle, nous avons conversé avec Émilie Monnet pour en savoir plus sur ses débuts d’auteure dramatique et l’écriture du monologue « Okinum ».

    Après une maîtrise en Études de la paix et de la résolution des conflits internationaux dans des universités du Pays Basques puis de Suède, ainsi qu’une expérience professionnelle avec des organisations européennes non gouvernementales, Émilie Monnet déménage au Canada. Elle travaille alors pour l’Association des femmes autochtones du Québec à Kahnawake en tant que chargée des relations internationales. « Il s’agissait de créer des projets autour des femmes leaders autochtones à travers les Amériques : au Brésil, en Colombie, en Argentine », précise-t-elle. Forte de cette expérience, elle décide alors de réaliser son rêve en se lançant dans le théâtre, en autodidacte, et mène des projets artistiques sur le thème des premières nations.

    « C’est en travaillant sur des projets à gauche et à droite qu’on peut acquérir de l’expérience », affirme Émilie Monnet. En 2017, la performeuse joue ainsi dans le « Wild West Show » de Gabriel Dumont au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui. Elle chante de plus dans le groupe de musique Odaya qui rassemble quatre femmes autochtones. « C’est comme ça que j’ai appris à chanter », explique-t-elle. En parallèle à divers projets d’installations et de cours donnés au Département de théâtre de l’Université Concordia, Émilie Monnet crée alors en 2011 la compagnie Onishka pour mener à bien des spectacles multiculturels.

    En 2018, c’est soutenue par le Centre des Auteurs Dramatiques et le Playwrights’ Workshop Montréal qu’Émilie Monnet se lance dans l’écriture de la performance solo « Okinum ». « Ma pratique artistique est très inspirée par mes rêves. Parfois ce sont des images qui s’imposent à moi, parfois ce sont des phrases que je note dans un carnet », confie-t-elle. À la suite du rêve récurrent d’un castor sortant de l’eau, la performeuse centre ainsi l’écriture de sa pièce dramatique autour du thème du barrage, réel ou métaphorique, animal ou humain. De là le titre de sa performance puisque « okinum » en anishnabemowin signifie « barrage » en français.

    Émilie Monnet dans « Okinum ». Photo : Valérie Remise.

    Émilie Monnet dans « Okinum ». Photo : Valérie Remise.

    Afin de bénéficier d’un regard extérieur sur son texte, Émilie Monnet n’a pas hésité à s’entourer de dramaturges telles que Sara Dion et Élizabeth Bourget. La performeuse a également reçu les conseils des deux co-metteures en scène avec qui elle a conçu « Okinum » : Emma Tibaldo et Sarah Williams. « Ça a été un processus très collaboratif », résume-t-elle. Composé de fragments assemblés selon une logique circulaire, le texte d’« Okinum » révèle petit à petit la quête identitaire de la protagoniste. Une écriture très intuitive qui conduit à une question existentielle : qu’est-ce qu’être Anishinaabe et quand cesse-t-on de l’être ?

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