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    Le MBAM dévoile « Planétarium », une oeuvre de l’artiste canadienne Jana Sterbak

    12 octobre 2018, 00h39

    Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) vient de dévoiler une oeuvre de l’artiste canadienne Jana Sterbak : « Planétarium ». Cette installation – présentée au Musée et pour la toute première fois à Montréal – se compose de sphères monumentales en verre soufflé disposées sur une table en aluminium. L’oeuvre d’envergure, en processus d’acquisition par le Musée, bénéficiera des dons majeurs de la mécène montréalaise Miriam J. Roland et de l’artiste.

    Le MBAM dévoile « Planétarium », une oeuvre de l’artiste canadienne Jana Sterbak Geneviève Goyer-Ouimette, MBAM, Anne-Marie Jean, Conseil des arts et des lettres du Québec, Jana Sterbak, artiste, Miriam J. Roland, donatrice et Nathalie Bondil, MBAM. Photo: Sébastien Roy

    Le dévoilement a eu lieu lors de la remise à Jana Sterbak de l’insigne de l’Ordre des arts et des lettres du Québec. Cette distinction du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) vise à honorer des personnes ayant contribué de manière remarquable, par leur engagement et leur dévouement, au développement, à la promotion ou au rayonnement des arts et des lettres du Québec.

    « Planétarium »

    L’installation « Planétarium » a été réalisée par Jana Sterbak au Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva) de Marseille, une ancienne manufacture de vêtements aujourd’hui transformée en centre d’art contemporain. Ce centre offre des ateliers de recherche et de création contemporaine qui permettent aux artistes d’introduire le verre dans leur démarche en travaillant avec des équipes techniques hautement spécialisées. C’est dans ce contexte de résidence que Jana Sterbak a réalisé huit œuvres de verre avec les équipes du Cirva dont « Dissolution » (« Auditorium ») (2000-2001), dans la collection du Musée des beaux-arts du Québec ; « Narcisse » (2001), dans la collection du Cirva ; et « Planétarium ».

    Avec l’appui de maîtres verriers, Jana Sterbak s’est inspirée de la sphère, forme de base pour le travail des souffleurs de verre, et a créé des globes surdimensionnés aux couleurs et aux textures nouvelles. « Ces planètes, alignées en un système dépourvu de soleil, évoquent le mythe d’Atlas, qui portait le monde sur son dos. Elles font écho également à l’intérêt de l’artiste pour les théories de la physique de Stephen Hawkins sur les trous noirs et le début de l’univers. Sterbak associe le magma du verre en fusion à celui du noyau des planètes, des soleils et de la première grande explosion qui serait à l’origine de tout, le big bang. Dans ces sphères à dimension humaine, l’artiste réussit à cristalliser l’immensité des planètes. La fragilité des globes évoque celle de l’humanité au cœur du cosmos », explique Geneviève Goyer-Ouimette, conservatrice de l’art québécois et canadien contemporain (1945 à aujourd’hui), titulaire de la Chaire Gail et Stephen A. Jarislowsky, MBAM.

    L’installation « Planétarium » s’ajoute aux trois autres œuvres de Sterbak que le MBAM possède dans sa collection : « Sans titre » (1982), une série de trois estampes ; « Boudoir » (1988), un bas-relief en textile ; et « The Hair Shirt » (1992), un vêtement de performance.

    Jana Sterbak

    Née à Prague en 1955, Jana Sterbak vit et travaille à Montréal. Son oeuvre est imprégnée de l’humour noir propre à son pays d’origine. À la suite du Printemps de Prague en 1968, elle émigre au Canada avec ses parents, issus du milieu intellectuel tchécoslovaque. Elle étude à la Vancouver School of Art (1973-1974) ; à l’Université de British Columbia, à Vancouver (1974-1975) ; à l’Université Concordia (BFA, 1977) ; puis à l’Université de Toronto (1980-1982).

    En 2003, Jana Sterbak représente le Canada à la Biennale de Venise avec son projet « From here to there ». De nombreux prix lui sont décernés, dont le John Guggenheim Memorial Foundation en 1991, le prix Ozias-Leduc de la Fondation Émile-Nelligan en 1996, le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques en 2012, le prix Paul-Émile Borduas en 2017 et, aujourd’hui, l’Ordre des arts et des lettres du Québec. On retrouve ses œuvres dans les collections de prestigieuses institutions, telles que le Centre Georges Pompidou et le Musée national d’art moderne de Paris (France), le Musée d’art contemporain de Barcelona (Espagne), le MBA de Marseille (France), la National Gallery of Australia (Australie), le San Diego Museum of Contemporay Art et le Walker Art Centre de Minneapolis (États-Unis).

    D’abord influencée par l’art minimaliste auquel elle emprunte son intérêt pour l’objet et la matière, Sterbak en rejette toutefois l’esthétique dépersonnalisée et instaure dans son œuvre une dimension narrative véhiculée tant par la qualité plastique que par le potentiel symbolique des matériaux qu’elle utilise. Si elles font écho aux thématiques surréalistes, plusieurs créations de Sterbak se situent davantage du côté de Georges Bataille, dont le projet philosophique repose en grande partie sur les notions d’informe et d’abject. Son travail revêt également le caractère ironique et subversif de certains objets créés par les surréalistes.

    Parmi ses oeuvres marquantes, mentionnons sa robe de viande, l’œuvre « Vanitas : Flesh Dress for an Albino Anorectic » (« Vanitas : robe de chair pour albinos anorexique ») (1987), qui fit scandale lors de sa présentation au Musée des beaux-arts du Canada, en 1991 ; la photographie « Rancoeur » (« cadeau ») (1982), un coeur conçu pour être fabriqué en fermium radioactif et destiné à être offert à l’occasion de la Saint-Valentin ; et « Generic Man » (1987), une photographie d’un homme de dos, tatoué d’un code-barres à la nuque.

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