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    Le Musée des beaux-arts de Montréal présentera l’expo Alexander Calder : un inventeur radical dès septembre Alexander Calder. Photo: Presse MBAM

    Le Musée des beaux-arts de Montréal présentera l’expo Alexander Calder : un inventeur radical dès septembre

    24 juillet 2018, 06h43
         |     

    Cet automne, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présentera Alexander Calder : un inventeur radical, une exposition proposant une lecture originale et inédite de l’ensemble de l’oeuvre de l’artiste américain et de sa contribution à l’histoire de l’art.

    Le public pourra y découvrir toute la carrière d’Alexander Calder (1898-1976), aujourd’hui reconnut comme « le sculpteur qui a mis l’art en mouvement ». Pour la première fois en sol canadien, le travail de l’enfant prodige devenu l’un des plus grands artistes du 20e siècle fait l’objet d’une rétrospective complète regroupant plus de 100 oeuvres.

    Alexander Calder : un inventeur radical

    Dès les années 1920, à Paris, Alexander Calder évolue dans les cercles artistiques et intellectuels du moment, côtoyant Cocteau, Duchamp, Le Corbusier, Léger, Mondrian, Miró, Prévert, Varèse et d’autres grands noms de l’avant-garde internationale. Artiste protéiforme, sa pratique ne cesse d’étonner et d’émerveiller, tant par l’expérience unique qu’offrent ses œuvres que par la variété qui marque son travail, des dessins en fil de fer jusqu’aux sculptures monumentales.

    Inventeur radical et ingénieur de formation, Calder révolutionne l’art en ajoutant les dimensions du mouvement et du temps à la sculpture. Ce faisant, il change la manière dont le public expérimente l’art dans le monde moderne, lui-même en mouvement à une époque d’industrialisation rapide et de grands changements sociaux. Au début des années 1930, il travaille le « mobile », un terme inventé par Marcel Duchamp pour désigner les sculptures cinétiques de Calder aux composantes en équilibre précaire qui déploient un système unique de mouvements pour dynamiser l’espace comme jamais auparavant. En 1932, l’artiste crée également des œuvres abstraites immobiles que Jean Arp baptise « stabiles ».

    « À Montréal, Calder est surtout reconnu comme le sculpteur de L’Homme (oeuvre nommée Trois disques par l’artiste). Les visiteurs de l’exposition resteront donc pantois devant la grande diversité et le caractère novateur de sa pratique artistique. Si l’art cinétique de Calder suivait le rythme effréné de son époque – celui du monde moderne et industriel du XXe siècle –, le public d’aujourd’hui, lui, y verra peut-être davantage une invitation à la contemplation. Les visiteurs seront certainement frappés par l’ingéniosité et la beauté des sculptures de Calder présentées au Musée », ajoute Anne Grace, conservatrice aux expositions et à l’éducation du MBAM.

    Parcours

    • De façon chronologique, le parcours de l’exposition présente l’évolution de la palette expressive, vaste et d’une grande inventivité de l’artiste. Il permet au public de s’imprégner du pouvoir émotif d’une sélection d’œuvres – la plupart présentées pour la première fois au Canada –, d’objets et d’extraits de films d’archives.

    L’atelier et le cirque

    • Le premier espace explore le concept de l’atelier de Calder, présentant ses toutes premières œuvres. Celui-ci réalise dès l’âge de 11 ans ses premières sculptures, Dog et Duck, réalisées en feuilles de laiton pliées. L’exposition met en lumière la remarquable continuité qui existe entre les premières sculptures de l’artiste, ses portraits en fil de fer, ses bijoux – qu’il offrait souvent en cadeau –, et ses objets du quotidien. On y découvre aussi le Cirque Calder, microcosme d’où émergent des concepts explorés par l’artiste tout au long de sa carrière.

    Le début de l’abstraction

    • C’est dans les années 1930 que Calder se tourne vers l’abstraction. Ce deuxième espace permet d’explorer le travail de l’artiste qui, à cette époque, commence à animer des formes géométriques et biomorphiques dans des constructions motorisées, suspendues ou encadrées. « Il ne s’agit pas d’extractions, mais d’abstractions », écrit l’artiste. « Des abstractions qui ne ressemblent à rien de connu, sauf dans leur manière de réagir. » L’ingénieur de formation ne cesse d’expérimenter pour faire naître des formes novatrices et variées, se forgeant une solide réputation de New York à Paris. C’est dans cette galerie que le public pourra découvrir de rares séries de peintures abstraites en trois dimensions réalisées au cours de cette décennie, ainsi que les premiers mobiles de l’artiste.

    Mobiles et stabiles

    • Cet espace présente l’étendue de l’expérimentation de Calder avec les mobiles sur pied et suspendus. C’est ici que se manifeste tout le génie de l’inventeur qui a su développer des structures de plus en plus imposantes et complexes, tant sur le plan technique que dimensionnel. Puisque l’interaction entre l’objet et le spectateur est essentielle à la compréhension de l’œuvre de Calder, les visiteurs peuvent s’attendre à une expérience des plus uniques et émouvantes.

    L’art public

    • Calder a été l’un des premiers artistes à créer des œuvres d’art abstraites pour l’espace public. Cette quatrième section met donc l’accent sur ses œuvres publiques tout en soulignant l’aspect social de son art. En effet, les échanges et les collaborations ont joué un rôle essentiel dans la réalisation de commandes internationales monumentales, dont plusieurs sont devenues des icônes du paysage urbain.

    Oeuvres présentées

    Parmi les 100 oeuvres de l’exposition, plusieurs créations phares de l’artiste sont présentées pour la toute première fois à Montréal. C’est le cas des sculptures réalisées alors qu’il était enfant et de plusieurs autres, prêtées par des musées et des collections privées des États-Unis et de France – y compris le Centre Pompidou, le Guggenheim, le Whitney, le Musée d’art moderne de San Francisco (SFMOMA) et le Metropolitan Museum of Art –, ainsi que par la Fondation Calder. L’exposition présente aussi la maquette originale de Trois disques, ainsi que des extraits de film montrant l’installation de la sculpture monumentale et d’autres documents liés à Expo 67.

    Montréal, une ville Calder

    Tout un chapitre de l’exposition est consacré à la sculpture Trois disques, plus communément appelée L’Homme : œuvre monumentale devenue une véritable icône du patrimoine montréalais. Ce stabile de 22 mètres installé sur le belvédère de l’île Sainte-Hélène du parc Jean-Drapeau est l’un des plus imposants jamais réalisés par l’artiste. Créé en vue de l’Exposition universelle de Montréal de 1967, celui-ci a été remis aux Montréalais en guise de cadeau de clôture. À l’époque, Calder et sa femme, Louisa, militaient contre la guerre du Vietnam. Leurs aspirations en matière de paix et de compréhension internationale trouvaient justement écho dans le thème d’Expo 67 : Terre des Hommes.

    Programmation associée

    De nombreux événements en lien avec l’exposition sont au programme. Le public pourra notamment assister à six rendez-vous musicaux organisés par la Fondation Arte Musica, ainsi qu’à diverses conférences et projections de films.

    Crédits

    L’exposition Alexander Calder : un inventeur radical est organisée et mise en tournée par le Musée des beaux-arts de Montréal en collaboration avec la Fondation Calder.

    Commissariat

    Le commissariat est assuré par Elizabeth Hutton Turner, commissaire scientifique, et Anne Grace, conservatrice aux expositions du MBAM, sous la direction de Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du MBAM.

    Itinérances

    Après Montréal, l’exposition voyagera vers Melbourne, à la National Gallery of Victoria.

    Publications

    La pratique de Calder se situe au croisement de nombreuses disciplines artistiques et scientifiques. Basé sur de nouvelles recherches, l’ouvrage Alexander Calder : un inventeur radical examine toute la carrière de l’artiste du point de vue de l’ingénierie, de la culture populaire, de la physique, de l’astronomie, de la photographie, de l’architecture, de l’industrie, de la politique et de la conservation. Sous la direction d’Elizabeth Hutton Turner et d’Anne Grace, ce catalogue a pour auteurs Bernard Carlson, Eleonora Nagy, Pascal Jacob, Vanja Malloy, Linda Henderson, Claire Raymond, Emily Caplan Reed, Alex J. Taylor et Abigail Mack. Il est composé de 225 pages et comporte une foule d’images, dont des photos d’archives par Herbert Matter, André Kertész, Thérèse Bonney et Andreas Feininger.

    • Titre : Alexander Calder : un inventeur radical / Alexander Calder : Radical Inventor
    • Langue : FR / ANG
    • Sous la direction d’Anne Grace et Elizabeth H. Turner
    • Éditeur : Musée des beaux-arts de Montréal en collaboration avec les Éditions 5 Continents
    • Nombre de pages : 225
    • ISBN : 978-2-89192-412-2 (FR) / 978-2-89192-413-9 (ANG)
    • Date de publication : Septembre 2018

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