Hubert Proulx.
Photo: Andréanne Gauthier Karine Lapierre
Son charisme brut captive, sa sensibilité émeut. Le comédien Hubert Proulx, que l’on connaît pour ses performances autant à la télévision (« Unité 9 », « Virginie », « L’heure bleue »), au théâtre (« L’homme éléphant », « Le chant de Meu », « Pour réussir un poulet ») qu’au cinéma (« Chasse Galerie : La légende », « Borderline », « De père en flic ») a plus d’une corde à son arc. Également auteur, compositeur et interprète, il prendra sa guitare le 9 mai prochain, à l’Escogriffe de la rue St-Denis à Montréal, pour lancer son tout premier album, « Éponyme ».
Entremêlant punk, folk et blues, ce disque tend dix chansons évoquant mélancolie, amour et vie nocturne. Influencé autant par Brel, Cash, Slayer ou Nirvana, Hubert Proulx y déploie un éventail de sonorités et d’émotions, un mélange des cultures, des styles...
« Je suis intrigué par l’humain tant dans son universalité que dans sa distinction. Je suis attiré par les dualités, par les contradictions, confie Hubert Proulx. Je suis branché sur le coeur, à la fois optimiste et pessimiste. Je chante pour les autres, pour les bas-fonds, pour l’amour, pour la détresse et pour l’élévation. »
Hubert Proulx n’en est pas à ses premières foulées dans le monde de la musique. Depuis plusieurs années, il joint sa voix à celle du chanteur et acteur Dusan Dukic, au sein du groupe gypsy-punk Roma Carnivale. Sur ce premier disque en solo, il signe les paroles et la musique de tous les titres, mariant le français et l’anglais — avec une pointe de russe ! Une seule exception : le texte de la touchante chanson Vidanges, écrite par son frère Steeven, handicapé à la suite d’un AVC, et livrée avec une charge émotive puissante. L’album « Hubert Proulx » sera disponible à compter du 9 mai 2018 en version numérique sur Bandcamp. Brigitte Dajczer, alias Briga, et Jera Cravo signent la réalisation.
Hubert Proulx
Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en 2004, Hubert Proulx y obtient le Prix du Lieutenant-gouverneur du Québec. Artiste multidisciplinaire, il se démarque dans de nombreuses sphères artistiques. Il brille sur les planches, et reçoit en 2009 le prix de la relève décerné par le Théâtre du Nouveau Monde pour son rôle de Joey dans « Le Retour », de Harold Pinter. On l’applaudit tant dans la version anglophone de « Scotstown » que dans « Pour réussir un poulet », toutes deux écrites par Fabien Cloutier. Il joue également dans les pièces « Richard III », « La Cerisaie », « Jocaste Reine », « Animaux », « Un si gentil garçon », « L’Homme éléphant ». On fait aussi appel à lui au cinéma, et il fait ses preuves dans des longs métrages tels que « Miraculum » de Podz, « Mes ennemis » de Stéphane Géhami et « Chasse-Galerie : la légende » de Jean-Philippe Duval. On le voit également dans « Déserts », « Borderline », « De père en flic », « Le répertoire des villes disparues », « Maudite Poutine » et « Les lignes ennemies ». Il participe à de nombreux courts métrages, en plus de faire des apparitions, en tant que danseur, dans plusieurs créations contemporaines, dont « Suie » de Dave St-Pierre. Hubert Proulx joue également dans les séries télévisées. Il en épate plus d’un dans « Virginie », où il interprète Bobby Rajotte de 2005 à 2010. Par la suite, il incarne avec talent plusieurs rôles au petit écran, que ce soit dans « 19-2 », « Les jeunes loups », « Unité 9 », « Mensonges », « St-Nickel », « District 31 », « L’heure bleue » ou « Au secours de Béatrice ».
