En présentant d’emblée non pas un, mais deux extraits, Tristan Malavoy et ses complices lèvent un coin de rideau sur « L’école des vertiges », livre-disque à paraître le 27 avril.
Un « 45-tours numérique », si on veut, qui plante le décor d’un album à la forme originale : dix nouveaux titres de l’artiste assortis d’un livre, fruit d’une association entre Audiogram et les Éditions de l’Hexagone, sorte de carnet de voyage rempli d’anecdotes et de réflexions sur les chemins où sont nées les chansons.
FACE A : « La machine à aimer ». Tout en faisant écho à la mécanique amoureuse et à ses caprices, la chanson au rythme addictif célèbre d’abord une amitié où l’un s’inquiète du sort de l’autre. Un titre qui annonce la fine réalisation de Philippe Brault et que font étinceler la voix de Caracol et les guitares de Joseph Marchand.
Je voudrais tant te dire
Qu’il y a mieux que le temps
Que des matins sans lumière
J’ai le médicament
FACE B : « Les écrivains ». Un regard sensible sur un univers que Tristan Malavoy connaît bien, celui des auteurs, avec leurs envies d’ailleurs, leur hantise de rentrer bredouille, leur pouvoir d’inventer des mondes par les mots.
Ils ont toujours un pied
Sur le quai des départs
Lisent moins bien le quotidien
Que les lointains transsibériens
- Lancement - jeudi 26 avril
- The Emerald (5295, avenue du Parc, Montréal (Qc) H2V 4G9)
- 5@7 – avec prestation, entrée libre