Dompter son cheval intérieur, selon le cinéaste Tao Gu
Après une première au festival Visions du réel à Nyon en Suisse, le film « Comme un cheval fou » recueille de nombreux prix fin 2017, tel que celui du meilleur documentaire canadien aux derniers RIDM et la « Montgolfière d’or » au Festival des trois continents de Nantes. Le premier long métrage du Montréalais d’origine chinoise, Tao Gu, poursuivait cet hiver son parcours enviable aux RVQC. À la manière du cinéma vérité, le cinéaste retrouve après plusieurs années (et une formation en cinéma à Concordia) son ami chinois Dong, qui vit au sud du pays, dans le Yunnan. Avant de se quitter, les deux amis s’étaient promis de retourner un jour dans le nord en Mongolie, une terre de grands espaces et de chevaux, où Dong était né et y avait vécu sa tendre enfance. Le film veut nous transporter métaphoriquement vers ce voyage à destination d’une certaine rédemption.