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    Stephane Moraille dévoile « Daïva » Stephane Moraille . Photo: Georges Fok

    Stephane Moraille dévoile « Daïva »

    27 février 2018, 00h05
         |     

    Voix inoubliable de Bran Van 3000 – on se rappelle « Drinking in L.A. » –, Stephane Moraille a troqué ses tenues de scène pour les tailleurs il y a quelques années, entreprenant une brillante carrière d’avocate spécialisée dans le droit d’auteur.

    « Après avoir lancé "Florida Water" en 2007, je me suis entièrement consacrée au droit, explique-t-elle. La musique était alors loin de mes pensées, même si j’ai toujours continué à écrire des textes reflétant mes états d’âme et à épauler artistes et producteurs dans le cadre de mon travail. »

    Il a suffi d’un appel de Michel Bélanger d’Audiogram pour raviver la flamme et relancer le processus créatif qui la conduit aujourd’hui à faire paraître « Daïva », un disque rempli d’humanité qui permet de renouer avec une auteure-compositrice-interprète d’exception.

    Pour l’artiste née et élevée en périphérie de Port-au-Prince, il s’agit en quelque sorte d’un retour aux sources. La structure de chaque pièce s’appuie en effet sur un rythme traditionnel haïtien duquel est parti le réalisateur Pierre-Luc Cérat (Bran Van 3000) pour bâtir les arrangements où brillent les percussions et où se déploient les guitares, les cuivres et les cordes.

    Dès le début du processus de création, le créole s’est imposé à Stephane Moraille comme langue de choix pour exprimer ses préoccupations sociales et affirmer ses valeurs. « Sur l’album, je chante en créole et en anglais. J’ai bien fait quelques tentatives en français, mais j’ai jugé que c’était moins convaincant, bien qu’il s’agisse de ma langue maternelle. J’écrivais de la chansonnette française ou du rock en joual, ce qui ne collait pas à mon timbre. »

    Teintées de soul, de r’n’b, de house et de jazz, les dix pièces réunies sur Daïva constituent autant d’univers envoûtants. Inspirante, Stephane Moraille nous invite tantôt à prendre en main notre destinée et à apprécier chaque moment (langoureuse « Favourite »), tantôt à réaliser que nous sommes plus semblables qu’on peut le croire (éclatante « Supernova »). Portée par de riches percussions, la mystique Twilit nous fait voir des étoiles alors que la mordante Expensive (« Aloufa ») est un bijou d’affirmation de soi.

    La diva déploie sa voix puissante sur « Zanmi », une ode à l’amitié, puis elle rend hommage à la place des femmes et à leur résilience sur « Fanm Vayan ». Une formidable énergie traverse « Pi Wo », une pièce réjouissante en hommage à sa Terre mère et à la force de son peuple.

    Stephane Moraille n’hésite pas à aborder des sujets plus sensibles, comme en témoigne « Reckoning », construite à partir d’un texte de Jim Corcoran, qui fait écho au mouvement #moiaussi. L’intensité atteint des sommets sur « Good Hands », une ballade qui illustre ce qui lui a valu, dès ses débuts, d’être surnommée la soul diva par les médias.

    Parfait exemple du mélange des genres qui caractérise « Daïva », « Babylon », ponctuée de cordes, évoque la quête liée à l’exil. D’abord introspective, la chanson devient résolument dansante, montrant deux facettes d’une artiste dont l’univers musical est enraciné d’un bout à l’autre de l’Amérique.

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