« Paupière mauve », l’expression du désir au féminin
C’est lors d’une expérience personnelle éprouvée dans une pharmacie que Gabrielle Demers a eu l’idée de s’intéresser à la proximité et à l’intimité féminine pour son deuxième court métrage « Paupière mauve ». Finissante au baccalauréat en cinéma à l’Université du Québec à Montréal, la réalisatrice a réfléchi un film sensuel, mais de bon goût, autour d’Emmanuelle, 13 ans, qui pense sans cesse à Laura, une camarade de classe. « J’avais envie de parler du désir chez les très jeunes filles, car je trouve qu’elles peuvent rarement en discuter », souligne-t-elle en entrevue.