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    FounderFuel 2017 : Avec MIMs, la recherche post-génomique s’accélère Sarah Jenna. Photo: Sophie Bernard

    FounderFuel 2017 : Avec MIMs, la recherche post-génomique s’accélère

    11 août 2017, 09h04
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Passionnée depuis toujours par la biologie, et plus particulièrement la génétique, Sarah Jenna y a consacré sa carrière de chercheure avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, histoire de partager avec toute la communauté de spécialistes en génétique et en génomique les connaissances qu’elle a accumulées depuis le début des années 1990. Le Lien MULTIMÉDIA l’a rencontrée au lendemain du FounderFuel Demo Day, la jeune femme faisant parti de la 10e cohorte de l’accélérateur d’entreprises créé par Real Ventures pour un projet visant à accélérer la médecine personnalisée avec l’intelligence artificielle et la génomique.

    Après des études de premier cycle à l’Université d’Aix-Marseille II, Sarah Jenna réalise sa maîtrise en biologie, avec une spécialisation en génétique et virologie à l’Université Montpellier I, puis revient à Aix pour compléter son doctorat en philosophie, biologie cellulaire et moléculaire, se spécialisant plus particulièrement en étude de l’assemblage des particules virales du virus de l’hépatite delta. Elle s’installe ensuite à Montréal, réalisant deux post-doctorats à l’Université McGill. De 2004 à 2006, elle est associée de recherche Réseau Protéomique de Montréal (Université McGill), avec le Dr Eric Chevet, puis, de 2006 à 2008, elle est associée de recherche Centre de Bioinformatique (Université McGill), avec le Dr Michael Hallett.

    Professeure depuis 2006 au Département de chimie de l’UQÀM, où elle dirige le Laboratoire de génomique intégrative et signalisation cellulaire, Sarah Jenna participe, en juin 2016 à CTS Santé, un accélérateur d’entreprises en santé. Elle fonde, avec Mickaël Camus, spécialiste de l’intelligence artificielle, et Abdoulaye Baniré Diallo, spécialiste de bio-informatique et biologie computationnelle, My Intelligent Machines (MIMs). « Les trois mois que nous avons passés à FounderFuel ont été fantastiques, lance-t-elle. Pour une scientifique et une professeure, ce fut un bain qui m’a permis d’étoffer la compagnie, nous donnant des ailes pour pouvoir décoller. »

    MIMs vient de lancer MIMsOmic, une plateforme intelligente en tant que services (PaaS), suscitant beaucoup d’intérêt tant dans les universités qu’auprès des entreprises. Douze pays se sont d’ores et déjà inscrits à la plateforme. « Aujourd’hui, nous entrons vraiment dans l’ère de l’automatisation, explique-t-elle. En génomique, les scientifiques doivent interagir avec les informaticiens, nous avons donc conçu un système qui sait utiliser les algorithmes, permettant d’aider et d’assister les scientifiques. Il comprend telle donnée et tel algorithme pour répondre aux questions et, quand les résultats arrivent, il peut les interpréter. » MIMsOmic permet donc de relâcher la pression sur les informaticiens et aider les biologistes dans leur analyse des données, une solution économique pour des problèmes complexes.

    Lorsqu’on l’interroge, un peu dubitatif, sur quel marché s’ouvre à une telle solution, Sarah Jenna éclate de rire. « À travers le monde, 1,6 million de personnes font de la génomique et de la bio-génétique, sans compter les étudiants et les compagnies pharmaceutiques, répond-elle. On parle d’un marché de 7 milliards $ par an ! Différentes entreprises cherchent ce type d’idée et galèrent depuis plus de dix ans. Comme il existe quelque chose de dysfonctionnel dans le milieu universitaire, nous devions lancer une entreprise privée. Être entrepreneure correspond à ma personnalité. Je tripe comme une malade. À l’université, tout est plus lent. Là, nous avançons à la vitesse que nous désirons. Et puis, nous avons une plus grande liberté. Évidemment, il y a beaucoup de travail et de stress, mais à l’université aussi. »

    L’équipe de MIMs veut construire quelque chose de tangible, qui découle de 20 ans de recherche, ses membres demeurant maîtres de ce qu’ils font. En un mois et demi, l’entreprise est passée de 3 employés à 8 et devrait en compter 12 d’ici la fin de l’été. Les besoins en matière de commercialisation s’avèrent particulièrement criants, mais MIMs recherche aussi des ingénieurs, des informaticiens et des spécialistes en finance. « Notre entreprise s’est construite autour d’une communauté scientifique, cela nous donne de la visibilité, précise la cofondatrice. Nous avons développé une interface très innovante, hybride d’un tableau de bord de clavardage, donc nous allons travailler sur l’expérience utilisateur. » La version bêta devrait être prête en novembre, l’équipe travaillant beaucoup sur l’ergonomie.

    Un des défis du développement de MIMsOmic est que le clavardage doit comprendre toutes les formes d’anglais, erreurs grammaticales et de syntaxe comprises. Actuellement, 12 pays effectuent des tests sur toutes les façons de mal parler anglais. La plateforme compte déjà 12 millions de pièces biologiques et devrait atteindre 1 milliard d’ici décembre. La version commerciale devrait voir le jour en avril 2018. MIMs espère récolter 2,5 millions $ pour mener à bien son projet, espérant un engagement pour une première tranche de 500 000 $ prochainement.

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