Artistes établis et nouveaux venus à surveiller de près, en ce début d’année, la programmation du Centre Phi bat déjà son plein. Et côté musique, le calendrier foisonne, proposant des concerts qui sauront plaire à tout un chacun.
Les espaces du Centre Phi ouvriront prochainement leurs portes à des voix locales et novatrices : électro ; folk intimiste ; électro-pop ; pop-rock ; et R&B.
Kid Koala
L’artiste vancouvérois Kid Koala mise cette fois sur l’innovation, optant pour l’interaction et la participation qu’il positionne au coeur de son plus récent concert : Satellite. À coups de projecteurs polychromes, le maître de cérémonie dictera la marche à suivre à son public. Ainsi, les spectateurs prendront part à la performance en s’appropriant les cinquante tables tournantes disposées dans la salle spécialement aménagée pour l’occasion. Du 1er au 4 février, peu après la sortie de l’album « Music to draw to : Satellite », le Centre Phi palpitera au rythme de ce prodige du vinyle et de ses complices d’un soir.
*Après avoir affiché complet pour toutes les représentations, une nouvelle plage horaire est ajoutée le 1er février à 21h.
Antoine Corriveau
Le 11 février, au tour d’Antoine Corriveau d’investir les lieux afin de présenter pour la première fois sur scène son nouveau disque : « Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter ». S’éloignant de ses premières influences puisées dans des icônes folk et blues, l’auteur-compositeur-interprète s’approprie davantage ses chansons sur cet effort paru chez Coyote Records. Si sa prose et son imaginaire demeurent ténébreux, une lueur certaine transparaît, accompagnant ses mélodies toutes supportées par le poids de la batterie. Pour l’occasion, Antoine Corriveau a confié la première partie de son spectacle à Mat Vezio, un artiste folk à la poésie d’une sincérité désarmante.
Geoffroy
Une électro-pop ponctuée de synthétiseurs et bonifiée d’une voix chaude enveloppait le EP de
Geoffroyne se contente pas d’écrire des chansons. Ce poète bavard, adepte d’arts visuels et flirteur de l’absurde, nous plongera dans son univers insolite le 21 avril. S’alliant d’ordinaire à Philippe Brault pour la réalisation, Philémon Cimon compose des airs pop-rock aux arrangements parfois latins, influencé par ses séjours répétés en terre cubaine. Après le succès de l’album « Les femmes comme des montagnes », l’artiste à la voix plutôt haut perchée prépare sans doute de nouvelles pièces, et ce, tout en « faisant du cheval à l’envers, en crachant des jets de baleine et en versant une larme sur un bourgeon de muguet vert », occupations typiques de cet inclassable personnage.
Charlotte Day Wilson
Le 22 avril, la jeune multi-instrumentiste et productrice torontoise Charlotte Day Wilson et son R&B aérien et apaisant s’amèneront à Montréal, en collaboration avec Evenko, Greenland et Pavillon. La chanteuse et saxophoniste de formation, aux influences résolument jazz, surfe sur le succès de son EP homonyme, paru en août 2016. Surnommée CDW, elle s’est taillé une réputation enviable au sein du milieu musical de la Ville Reine, avec ses chansons à la fois intimes et accessibles. Sa voix soul et son style authentique se profilent sur chaque morceau, enjolivant la musique avec finesse. Charlotte Day Wilson foulera donc la scène du Centre Phi au printemps, et peut-être aurez-vous la chance d’entendre des bribes de ses nouvelles chansons.
Confabulation et Nuit blanche
La série mensuelle Confabulation, qui s’articule autour du conte, est présentée pour la première fois au Centre Phi le 4 février. Sous le thème Brave New World, Matt Goldberg et ses conteurs raconteront tour à tour leur récit d’aventures. Un mois plus tard, le 4 mars, c’est la Nuit blanche à Montréal.