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    Le mouvement en tant que forme : « Jonathan Plante. Angle mort » à la Galerie de l’UQÀM «Dance me», 2016, sérigraphie lenticulaire (portion). Photo: Jonathan Plante / Galerie Hugues Charbonneau

    Le mouvement en tant que forme : « Jonathan Plante. Angle mort » à la Galerie de l’UQÀM

    10 janvier 2017, 00h10
         |     

    La Galerie de l’UQÀM présente l’exposition « Angle mort » de Jonathan Plante, finissant à la maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQÀM. L’artiste y dévoile un ensemble de peintures et d’impressions sur support lenticulaire, un procédé donnant une impression de mouvement aux images. Suivant l’angle de vision du spectateur, des images apparaissent, disparaissent et se transforment. Ainsi, « Plante » met en scène le regard et engage le corps du spectateur dans l’expérience de différentes temporalités de l’image.

    Chez Jonathan Plante, l’Angle mort, c’est l’écart créé par la mise en mouvement de l’image. La série de tableaux-écrans qui compose l’exposition, en revisitant la peinture abstraite, l’art optique et cinétique, ainsi que le cinéma expérimental, explore, amplifie et systématise le caractère plastique du mouvement. Des peintures et des impressions sérigraphiques réalisées sur des supports lenticulaires offrent des images qui mettent en évidence le lien indissociable entre le déplacement du spectateur et sa perception.

    L’artiste utilise le terme « cinéplastique » pour décrire ses explorations de la temporalité du tableau. Le mot est employé pour la première fois par l’historien de l’art et essayiste Élie Faure, en 1922, dans l’article « De la cinéplastique ». Il y envisage « un art où le temps deviendrait réellement une dimension de l’espace ». Jonathan Plante s’inspire de ces réflexions pour nourrir ses recherches, en recadrant les questionnements de Faure dans un contexte actuel. Comment peut-on penser le statut de l’image dans une société où l’attention est constamment sollicitée par le mouvement ? Le déplacement devenant la loi du rapport au monde, il en formate la lecture. Selon Plante, ce mouvement perpétuel se pose aujourd’hui comme outil d’une économie basée sur la création et la marchandisation d’expériences.

    Jonathan Plante vit et travaille à Montréal, où il a obtenu un baccalauréat en Études interdisciplinaires de l’Université Concordia. Dans un travail qu’il qualifie de « cinéplastique », il explore les conditions d’apparition du mouvement de l’image. Il s’intéresse notamment à l’image fixe mise en mouvement par le déplacement du regardeur. Ses expositions sont un terrain de recherche sur la perception visuelle faisant écho à l’art optique et au cinéma expérimental. Par l’exploration des temporalités de l’image, il est à la recherche de nouvelles modalités du regard.

    • Dates : du 11 janvier au 18 février 2017
    • Vernissage : mardi 10 janvier 2017, 17h30

    Visites commentées de l’exposition :

    Activités gratuites

    • Présentation d’artiste : Jonathan Plante
    • Dans le cadre de la série L’art observe
    • Mardi 7 février 2017
    • 12h45 – 13h45
    • Galerie de l’UQÀM

    Ce projet a reçu l’appui financier du Grupmuv, laboratoire de recherche-création pour le dessin et l’image en mouvement (FRQSC 2013-2016). L’artiste reconnait l’appui du Réseau international Hexagram, organisme dédié au développement de la recherche-création en arts médiatiques, design, technologie et culture numérique.

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