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    « A Girl Walks Home Alone at Night » en exclusivité le 6 mars

    6 mars 2015, 00h00
         |      Article rédigé par Le Lien MULTIMÉDIA

    Véritable coup de cœur cinématographique en cette rentrée 2015, « A Girl Walks Home Alone At Night » marque les débuts de la réalisatrice Ana Lily Amirpour et met en image les pérégrinations nocturnes d’une mystérieuse vampire en tchador.

    « A Girl Walks Home Alone at Night » en exclusivité le 6 mars Sheila Vand. Photo: Courtoisie

    Prenant l’affiche le 6 mars prochain en version originale perse avec sous-titres anglais, le Cinéma du Parc présente en exclusivité le ténébreux « A Girl Walks Home Alone at Night »

    « À Bad City, ville perdue entre l’Iran et les États-Unis, la nuit, rôde une femme mystérieuse vêtue d’un hijab qui lui arrive aux pieds, ne laissant apparaître que son visage, pâle et inquiétant. Sa fantomatique présence tient pourtant tête aux plus dangereux des caïds : c’est un vampire.

    Tout à la fois western urbain, vrai film de vampire, satire féministe et romance mélancolique, "A Girl Walks Home Alone at Night" mélange les genres avec virtuosité et fantaisie. Film pop, porté par une énergie punk, Ana Lily Amirpour y prend un malin plaisir à venger les femmes iraniennes prisonnières d’une société machiste en livrant les vils personnages masculins aux crocs de son vampire. Avec son format scope d’un noir et blanc tranchant, le film est une splendeur parsemée de trouvailles visuelles, telle que le triangle noir du jihab qui se promène en skateboard, et d’une bande-son qui mixe les époques. Mais lorsque notre vampire rencontre un homme au coeur pur, la mélancolie et la solitude de ces personnages nocturnes se décuplent.

    Réunissant les amants intemporels de "Only Lovers Left Alive" à l’errance low-fi de "Stranger than Paradise", "A Girl Walks Home Alone at Night" ne peut manquer d’évoquer le spleen urbain et intemporel de Jim Jarmusch. Un premier film mordant. » – Laurence Reymond pour le FNC 2014.

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