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    S’autoéditer avec la Fondation littéraire Fleur de lys Serge-André Guay. Photo: Myriam Baril-Tessier

    S’autoéditer avec la Fondation littéraire Fleur de lys

    11 mars 2014, 00h24
         |      Article rédigé par Sophie Bernard     

    Lancée il y a 11 ans la Maison d’édition de la Fondation littéraire Fleur de lys donne la possibilité aux auteurs de s’éditer eux-mêmes, sur papier et en numérique. Serge-André Guay, président éditeur, en a eu l’idée alors qu’un manuscrit qu’il venait d’écrire n’a pas su trouver son chemin vers les maisons d’édition traditionnelles. Il explique au Lien MULTIMÉDIA comment fonctionne la fondation, un organisme sans but lucratif.

    « La Fondation littéraire Fleur de lys est la première maison d’édition en ligne au Québec, en impression et numérique, raconte Serge-André Guay. Elle s’inscrit dans le parcours des nouveaux auteurs, des auteurs amateurs qui cherchent à éditer alors que les éditeurs refusent 90 % des manuscrits. » Ce fut justement son cas, ce qui l’a décidé à voir ce qui se faisait ailleurs dans le monde, plus particulièrement aux États-Unis et en France. Après une étude de marché, il crée un regroupement d’individus n’ayant pas le moyen d’avoir un site personnel, avec un outil transactionnel.

    Au départ, la Fondation littéraire Fleur de lys comptait 180 auteurs. Contrairement aux idées reçues, tous les ouvrages ne sont pas acceptés. Un comité de sélection analyse chaque ouvrage proposé, avec des critères très précis : intérêt du sujet, qualité d’écriture et absence de faute d’orthographe et de grammaire. Si 50 % des ouvrages proposés demeurent des romans, on retrouve de tout : essais, contes, recueil de poésie… Ainsi, l’historien Carl Pépin y a publié « Au Non de la Patrie Les relations franco-québécoises pendant la Grande Guerre (1914-1919) », Maurice Desmarchais son autobiographie « Tout simplement ma vie Tel que je suis » et Rollande Lachapelle l’ouvrage de croissance personnelle « Le Grand Harfang ».

    « Nous allons un peu dans tous les styles, note le président-éditeur. Les auteurs que nous éditons sont dans la communication. Nous avons choisi d’être sans but lucratif, nous versons une redevance de 10 % aux auteurs. Disons que nous sommes un regroupement d’auteurs à frais partagés. Au départ, les auteurs versaient 250 $ à la fondation, aujourd’hui, c’est 650 $. » Les auteurs bénéficient de certains avantages, dont 10 livres imprimés gratuits qu’ils peuvent vendre, un kit de promotion (des affiches pour la promotion du livre, une affiche pour la promotion du lancement, un signet et un communiqué de presse) et des ressources pour les auteurs. Si l’auteur le désire, un service de correction payant est disponible.

    « Nos contrats sont innovants parce que l’auteur ne cède pas ses droits, nous offrons une licence d’édition de deux ans, ajoute Serge-André Guay. Nous avons édité 1 000 à 1 500 auteurs en dix ans et nous comptons actuellement en banque 350 titres de 300 auteurs. » La majorité des auteurs édités par la fondation s’avèrent des gens de 50 ans et plus, des baby-boomers, la première génération à autant maîtriser l’écrit et le français de toute l’histoire du Québec. Ils abordent l’écriture pour le plaisir, et non comme source de revenus potentiels. « Ils ne sont pas des auteurs mercantiles, ils sont dans le partage, dit le président-éditeur. Nous nous attendions à un profil plus jeune, mais c’est en oubliant que les jeunes écrivent beaucoup pour les études, puis, après, pour le travail. »

    Dans l’édition traditionnelle québécoise, un ouvrage reste trois mois en librairie, neuf pour les auteurs québécois. Or, à peine 200 personnes vivent de leurs écrits, et encore, ils doivent faire des piges pour les médias ou les entreprises privées. « Le rêve d’avoir un livre en librairie demeure très fort, affirme Serge-André Guay. Les éditeurs traditionnels conservent les droits sur une oeuvre 50 ans après la mort de l’auteur, ce n’est pas raisonnable. L’autoédition en ligne est une solution, parce qu’on peut vendre son livre pendant 20 ans si on le veut. » Les auteurs peuvent choisir d’offrir leur ouvrage gratuitement.

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