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    Diane Landry explore la poésie en mouvement

    16 février 2013, 00h04
         |      Article rédigé par Matthieu Dessureault

    « Depuis que (le Complexe) Méduse existe, je rêve de faire une performance dans cet espace ! », annonçait il n’y a pas si longtemps Diane Landy en conférence de presse. Un rêve qui se réalise enfin pour l’artiste, qui n’y est pas allée de main morte pour cette 14e édition du Mois Multi. Jusqu’au 16 février, il sera impossible de passer dans le coin sans être happé par sa dernière installation, Brise-glace.

    Diane Landry explore la poésie en mouvement Brise-glace.

    Sur la Côte d’Abraham, les passants scrutent la scène, le regard perplexe pour certains. De l’autre côté de la vitrine, à l’intérieur, Diane Landry est assise dans un canot suspendu et rame dans le vide. Ses mouvements lents et répétitifs contrastent avec le tumulte urbain à l’extérieur. Un peu plus loin, sur les rues du Parvis et Saint-Vallier, d’autres badauds observent la même performance, à partir d’une grande fenêtre en contre-plongée. « Le projet consiste à occuper tout l’espace, souligne Diane Landry. Les spectateurs peuvent avoir différents points de vue de l’œuvre. »

    L’espace. Depuis le lancement des festivités au début du mois, on ne peut s’empêcher de déceler cette réflexion dans chacune des performances ou installations. « J’ai retrouvé cette question dans beaucoup de pratiques artistiques actuelles, dans une logique de détournement, de transformation technologique, de rapport renouvelé au spectateur », reconnaît Viviane Paradis, chargée de la direction artistique du Mois Multi.

    Le Brise-glace de Diane Landy ne fait pas exception. Il exploite l’espace à son maximum, venant basculer le spectateur dans son environnement coutumier. L’effet est d’abord saisissant. Il suscite ensuite la contemplation pour certains, l’ennui pour d’autres. « C’est une œuvre qui se regarde comme l’on regarde passer les glaces sur le Fleuve Saint-Laurent. J’essaie de créer un effet hypnotisant. Les passants vont s’arrêter, rêver, réfléchir, méditer, peut-être même s’ennuyer ! Tout ce que j’espère, c’est qu’en retournant chez eux, ils verront certains objets différemment », confie-t-elle.

    Cette performance se situe donc dans un continuum voulu par l’artiste, celui de détourner le sens des objets de la vie quotidienne pour leur donner une fonction poétique. Rappelons-nous l’installation Épuisement, œuvre phare de la Manif d’art l’été dernier. Couteaux, fourchettes et cuillères en plastique étaient assemblés pour créer une gigantesque coupole, activée de haut en bas par un système mécanique. Déjà, Diane Landy explorait la notion de mouvement pour susciter une réaction chez le spectateur. Elle pousse cette fois le concept encore plus loin, en se mettant elle-même en scène. « On me connaît pour faire des mécanismes, mais cette fois, c’est moi qui suis la machine. »

    Depuis la fin des années 80, l’artiste multiplie les procédés techniques dans ses expositions, performances et installations vidéo. Son travail a été vu autant ici qu’à l’international (États-Unis, Europe, Chine, Turquie, Cuba). Elle a remporté le Murphy and Cadogan Fellowships Award de la San Francisco Foundation, en plus d’être lauréate pour le Prix du rayonnement international du Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches.

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