Hommage à Jake Eberts au Cinéma du Parc le 5 décembre
Afin de souligner l’immense contribution cinématographique de Jake Eberts, véritable ambassadeur canadien du cinéma à l’étranger, le Cinéma du Parc organise la projection de « Chariots of Fire » en présence du chroniqueur culturel du Montreal Gazette, Bill Brownstein, qui introduira le film et de David Eberts, fils de Jake, qui partagera ses souvenirs du film et de son père.
« Jake Eberts, qui est notamment derrière les films The Name of the Rose, Gandhi et Driving Miss Daisy, était relativement peu connu par le public québécois, et ce, même si ses films ont remporté 37 Oscars et qu’il a passé la majeure partie de sa vie à Montréal ou dans ses environs. « C’était quelqu’un d’extrêmement timide qui est toujours resté caché derrière l’écran », explique Denise Robert, productrice, qui croit que l’homme mérite la même reconnaissance que Robert Lepage ou Céline Dion. « Comme eux, il a fait rayonner le Québec. » Au cours de sa carrière, il a produit ou financé plus de 50 films. Fils d’un contremaitre anglophone de l’Alcan, Jake Eberts a grandi à Arvida, au Saguenay, puis a étudié en génie aux universités Bishop’s et McGill avant de se lancer assez tard dans le cinéma. Il a travaillé en Europe et aux États-Unis, mais a toujours gardé un pied-à-terre au Canada. « Il avait un véritable amour du Québec. C’était chez lui », indique son amie. » -Propos recueillis par Gabrielle Duchaine pour La Presse
« Chariots of Fire » - synopsis
Deux athlètes britanniques triomphent aux Jeux Olympiques de Paris. Cette brillante victoire va plus loin que le simple exploit sportif. Le plus important dans ce triomphe, ce sont les raisons profondes qui les ont mené l’un et l’autre sur les chemins de la victoire. Harold Abrahams est juif et court pour combattre l’adversité qu’il a vécu à l’université de Cambridge. Eric Lidell est écossais, fils d’un missionnaire en Chine, qui court pour la gloire de dieu. Le film suit leurs vies dans les années qui les ont menées aux Jeux Olympiques.