The Darkest Hour : un suspense électrique
La dernière invasion extra-terrestre hollywoodienne prend place à Moscou et met en scène des créatures mortelles, mais invisibles. Dans The Darkest Hour, le réalisateur Chris Gorak tente une approche qui rafraîchit le genre, mais peine à convaincre sur la longueur.
Sean et Ben sont deux golden boys américains en voyage dans la capitale russe afin de vendre une application mobile de leur cru. Leurs déboires commerciaux sont vite troublés par l’apparition d’étranges lueurs dans le ciel moscovite. Après une brève période d’émerveillement devant le phénomène, la foule assiste impuissante à la désintégration d’un policier imprudent. C’est bien une invasion extra-terrestre qui vient de débuter et le moindre contact avec les invisibles créatures est synonyme d’une mort immédiate. Une véritable course à la survie débute pour le petit groupe de survivants.
Production russo-américaine, The Darkest Hour oscille entre le film d’horreur et le thriller de science-fiction. Chris Gorak se retrouve à la réalisation, après s’être surtout fait connaître comme directeur artistique sur des films aussi renommés que Minority Report, Fight Club ou encore Fear and Loathing in Las Vegas. Le film met en scène Emile Hirsch (Harvey Milk, Speed Racer, Into the Wild...), Max Minghella (Syriana, Agora, The Social Network...) et Olivia Thirlby (Juno, Sex Friends...). Tout comme les effets spéciaux créés par BUF et Soho VFX, le film parvient à convaincre dans un premier temps avant de peiner par la suite à conserver sa crédibilité. Les amateurs du genre devraient toutefois y trouver leur compte s’ils ne se font pas trop d’attentes.