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    Carl Gaudreault et les défis de produire en région
    [Interview vidéo]

    Carl Gaudreault et les défis de produire en région

    17 mai 2010, 00h05
         |      Article rédigé par Charles Prémont     

    Carl Gaudreault, fondateur de Télé-Boréale, est présentement le seul producteur membre de l’APFTQ présent dans la région du Saguenay. Installée à Jonquière, l’entreprise se spécialise dans le documentaire et se prépare à faire son entrée dans le domaine de la télévision. « Plusieurs personnes, même des jeunes de ma région, me demandent pourquoi je ne suis pas à Montréal », dit-il. Le Lien MULTIMÉDIA l’a rencontré au congrès de l’APFTQ afin d’en savoir davantage sur les avantages de produire en région.

    « Pour moi, c’est un choix stratégique et personnel, explique Carl Gaudreault. En 2010, avec la technologie à laquelle on a accès, on peut choisir de vivre où l’on veut. C’est aussi avantageux politiquement, pour les institutions et les télédiffuseurs aussi parce que, en ce moment, il y a une préoccupation de l’occupation du territoire. Pour les gouvernements, il y a du monde à l’extérieur de Montréal. »

    Vivre en région permet aussi d’aborder différentes thématiques qui ne viennent pas nécessairement en tête aux producteurs de la métropole. « C’est pour cela que j’ai appelé mon entreprise Télé-Boréale, parce que je livre une vision de la boréalité, dit-il. Lorsque j’arrive chez un diffuseur, on me dit souvent que j’ai de bonnes idées parce que tous les producteurs montréalais sont concentrés dans le même environnement de création. Moi, j’ai d’autres préoccupations, j’entends des choses différentes et je côtoie des gens différents. »

    Par contre, en ce qui a trait aux ressources humaines, les défis sont plus complexes. Malgré un bassin de créateurs stimulés par les programmes du Cégep de Jonquière et de l’UQÀC, il n’en demeure pas moins que le bassin de professionnels d’expérience demeure limité au Saguenay. « Le problème, c’est que lorsque ces jeunes veulent entrer sur le marché du travail, il n’y a pas assez de productions chez nous, dit Carl Gaudreault. Mon but, c’est de réussir à créer une main-d’œuvre au Saguenay, mais ça prendra du temps. »

    Pour le moment, Carl Gaudreault doit donc faire affaire avec des techniciens de Montréal pour rassurer les diffuseurs, même si cette technique lui coûte passablement cher. « Il faut que je bâtisse ma réputation, explique-t-il. Lorsque les télédiffuseurs connaissent l’équipe de production, ça les rassure. Ma stratégie est de prendre d’abord des gens de ma région, ensuite, je vais à Québec pour finalement me rendre à Montréal. »

    Les créateurs de la région du Saguenay ne sont pas inactifs, mais font surtout des projets à titre d’auteur, selon Carl Gaudreault. Lui-même a plusieurs projets de plus grande envergure à venir. Le premier, un documentaire sur la bisexualité, sera diffusé sur les ondes de Canal Vie et un film sur la pérennité de l’art public sera bientôt prêt pour Artv et Radio-Canada.

    L’obligation des producteurs télé de réaliser un volet Web à leur émission a poussé Carl Gaudreault à se créer une firme de développement Web. « Nous avons déjà pensé une série documentaire en format multiplateforme, dit-il. L’idée de développer un volet Web à mon entreprise est en place, mais je préfère faire affaire avec des gens du milieu pour le moment, le temps d’apprivoiser ce nouveau média. »

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