Oliver Asselin choisit la techno 3D pour recréer un cinéma d’avant-garde
Le cinéaste Olivier Asselin avait déjà travaillé avec la technologie 3D pour transposer à la télévision la pièce Maîtres anciens, d’après Thomas Bernhard et Denis Marleau. Mais c’est la première fois qu’il s’attaque à un long métrage en tournant une grande partie de son film Un capitalisme sentimental dans un studio bleu. « Pour les oeuvres de fictions, les gens sont plus frileux quand il s’agit d’utiliser la technologie, surtout au Québec où l’on vient du cinéma direct, explique le réalisateur. On a l’habitude de travailler avec les comédiens, le texte et la mise en scène, et ce n’est qu’après qu’on place la caméra. »