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    Propriété intellectuelle @ gérer

    Propriété intellectuelle @ gérer

    13 octobre 2010, 00h05
         |      Article rédigé par Agence Science-Presse     

    « Une image ou un texte mis sur Facebook passe de réseaux sociaux en réseaux sociaux, ce qui entraîne une perte de contrôle de l’information publiée », déclare Vincent Gautrais, professeur de droit à l’Université de Montréal. Comprendre la propriété intellectuelle devient donc plus important que jamais, à l’heure où de plus en plus de jeunes utilisent le contenu des autres, renchérit Matthew Johnson, directeur de l’éducation pour le Réseau Éducation Médias

    Les jeunes se rendent de moins en moins compte de l’existence de droits d’auteur sur le contenu. Ils « ne questionnent pas la source de leur information, » ajoute M. Johnson.

    Selon M. Gautrais, le principe du droit d’auteur est pourtant relativement clair. « Dès qu’on veut utiliser un contenu original, on doit avoir le consentement de l’auteur... C’est l’application qui est difficile avec le web 2.0. »

    L’instinct des étudiants est que si l’information est facilement accessible, c’est difficile de croire qu’ils font quelque chose de mal en la prenant, selon M. Johnson. Ce qui fait que « si on ne donne pas une bonne raison aux élèves de ne pas plagier, ils vont prendre le chemin le plus facile. » La notion de plagiat doit donc être apprise le plus tôt possible à l’école. « Des fois, les professeurs en parlaient au début du cours, mais rarement », indique Alyssa Phaneuf, élève de secondaire trois.

    « On ne peut plus évaluer les étudiants comme on le faisait avant », déclare Vincent Gautrais. « Je ne les évalue plus sur un sujet général car c’est trop facile à copier. » Il leur demande plutôt d’écrire sur un blogue à propos de la jurisprudence récente. De cette façon, les étudiants créent du contenu nouveau en suivant l’actualité, ce qui -espère le professeur- limite le risque de copier.

    Aux États-Unis, la Les jeunes se rendent de moins en moins compte de l’existence de droits d’auteur sur le contenu. Ils « ne questionnent pas la source de leur information, » ajoute M. Johnson.

    Selon M. Gautrais, le principe du droit d’auteur est pourtant relativement clair. « Dès qu’on veut utiliser un contenu original, on doit avoir le consentement de l’auteur... C’est l’application qui est difficile avec le web 2.0. »

    L’instinct des étudiants est que si l’information est facilement accessible, c’est difficile de croire qu’ils font quelque chose de mal en la prenant, selon M. Johnson. Ce qui fait que « si on ne donne pas une bonne raison aux élèves de ne pas plagier, ils vont prendre le chemin le plus facile. » La notion de plagiat doit donc être apprise le plus tôt possible à l’école. « Des fois, les professeurs en parlaient au début du cours, mais rarement », indique Alyssa Phaneuf, élève de secondaire trois.

    « On ne peut plus évaluer les étudiants comme on le faisait avant », déclare Vincent Gautrais. « Je ne les évalue plus sur un sujet général car c’est trop facile à copier. » Il leur demande plutôt d’écrire sur un blogue à propos de la jurisprudence récente. De cette façon, les étudiants créent du contenu nouveau en suivant l’actualité, ce qui -espère le professeur- limite le risque de copier.

    Aux États-Unis, la loi du fair use tient compte du droit d’auteur et de l’intérêt public. Tout dépend de la nature de l’information et de son usage. « Ici, nous avons peu de ressources », juge M. Johnson.

    Cependant, des changements à la loi canadienne sur le droit d’auteur se discutent pour l’automne, annonce M. Gautrais, qui parle ainsi d’une harmonisation du droit canadien avec les autres dans le monde. M. Johnson espère qu’il y aura un élargissement des exemptions en éducation, par exemple pour que « les enseignants puissent se servir d’une publicité et en modifier le contenu avec les élèves, sans enfreindre la loi. »
    tient compte du droit d’auteur et de l’intérêt public. Tout dépend de la nature de l’information et de son usage. « Ici, nous avons peu de ressources », juge M. Johnson.

    Cependant, des changements à la loi canadienne sur le droit d’auteur se discutent pour l’automne, annonce M. Gautrais, qui parle ainsi d’une harmonisation du droit canadien avec les autres dans le monde. M. Johnson espère qu’il y aura un élargissement des exemptions en éducation, par exemple pour que « les enseignants puissent se servir d’une publicité et en modifier le contenu avec les élèves, sans enfreindre la loi. »

    Article rédigé par Judith Jacques

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