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    Bruno Dubuc lance son film La fin du Néandertal. Un projet pour Montréal

    Bruno Dubuc lance son film La fin du Néandertal. Un projet pour Montréal

    29 juin 2009, 11h27
         |      Article rédigé par Charles Prémont     

    Quelques mois avant les élections municipales, le cinéaste indépendant Bruno Dubuc lance La fin du Néandertal. Un projet pour Montréal. Film engagé sur la formation politique Projet Montréal et une citoyenne indépendante qui tente de rendre la ville plus conviviale pour les piétons et les cyclistes et moins pour les automobiles, la première projection du film avait lieu le 25 juin 2009 au Cinéma du Parc. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté avec Bruno Dubuc quelques heures avant la première.

    « On parle souvent du problème qui existe avec l’augmentation de la circulation à Montréal, mais on est victime d’un certain fatalisme, dit Bruno Dubuc. On se dit que ça ne peut pas changer et qu’il faut vivre avec. L’idée de mon film, c’est de montrer qu’il y a des solutions simples et très efficaces. Tout ce qu’il manque, c’est une volonté politique. »

    Le cinéaste a donc suivi la formation Projet Montréal et une voisine engagée dans leur démarche pour faire de Montréal une ville plus verte où les automobilistes aurait moins de droits. Bruno Dubuc ne cache pas sa sympathie pour le parti. « J’ai assisté à plusieurs conférences organisées par le parti et un comité citoyen indépendant qui se battent pour donner plus de place aux transports collectifs, explique-t-il. Je me suis rendu compte que leurs idées convergeaient avec celles des organismes de santé publique. J’ai été rigoureux dans l’argumentaire et j’ai fait ce film pour montrer qu’il y a des solutions à ce problème. »

    Pour lui, la raison du blocage dans ce dossier ne fait aucun doute : c’est la classe politique qui ne fait rien pour la cause du transport en commun. « C’est un film qui n’est pas très tendre à l’endroit de l’administration Tremblay, mais depuis qu’il est maire, il y a eu une augmentation annuelle de la circulation automobile de 2 % à Montréal, explique Bruno Dubuc. En suivant les citoyens qui se battent pour cette cause, j’ai vu à quel point on tente de les décourager par des procédures interminables. »

    Bruno Dubuc pense depuis un moment à faire connaître cette réalité aux Montréalais quelques mois avant les élections. « Par exemple, essayez de faire installer un stationnement pour vélos dans la rue à la place d’un stationnement automobile. Bonne chance ! Pourtant, ils arrivent avec les bixis et hop, ils ont plein d’espace de stationnement. La différence, c’est que les bixis sont une opportunité de relation publique, enlever du stationnement l’est beaucoup moins. »

    Pour le réalisateur, l’administration Tremblay s’est rendue coupable de travestir de bonnes idées en mauvaises initiatives en leur enlevant leur substance pour n’en garder que l’image. « Le meilleur exemple de ça, c’est le tramway, explique-t-il. Dans plusieurs villes américaines, ils font des circuits de 20, voire 30 km de tramway en deux ou trois ans. À Montréal, on parle d’une ligne de 6 km, qui est à moitié une attraction touristique. Ce sera la plus petite ligne de tramway du monde ! Le tramway a prouvé depuis longtemps qu’il a de bonnes retombées pour une ville, mais avec ce projet sans envergure, on va être la risée des villes en Amérique du Nord. »

    Ayant tourné avec un petit budget tiré de ses économies personnelles, le cinéaste, aussi rédacteur scientifique, a l’intention de projeter son film dans plusieurs endroits avant de le rendre disponible sur le Web. « En septembre, c’est sûr qu’il sera sur l’Internet, dit-il. Je trouvais quand même important de faire des projections pour rassembler les gens. En faisant mon film, j’ai fait des rencontres extraordinaires et j’espère que le film saura en provoquer d’autres. »

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