Chaque personne semble avoir une odeur qui la distingue des autres. Les chiens peuvent nous repérer par notre odeur. Et la mère et le nourrisson sont guidés l’un vers l’autre par leur odorat.
Les résultats d’une étude menée par des chercheurs du Konrad Lorenz Institue for Ethiology à Vienne suggèrent que nous nous distinguons autant des autres par notre odeur que par notre apparence.
Ces scientifiques ont pris des échantillon de sueur, d’urine et de salive de près de 200 adultes pour les analyser. Ils ont découvert davantage de composantes volatiles chimiques dans la sueur que dans l’urine ou la salive des volontaires, probablement et heureusement parce que nous ne marquons pas notre territoire comme les animaux.
Et ces composantes chimiques persistent après plusieurs prélèvements effectués avec les mêmes personnes peu importe ce qu’elles mangent, ce qui laisse croire aux chercheurs que nous avons peut-être une empreinte odorante unique à l’image de nos empreintes digitales.
Mais de plus amples recherches seront nécessaires pour déterminer si le profil odorant d’un individu pourrait procurer des données biométriques fiables.