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    [VIDÉO] Jean-François Boisvenue raconte son parcours psychologique tumultueux à travers le spectacle « Nyctophobie » Jean-François Boisvenue. Photo: Frédéric Bouchard

    [VIDÉO] Jean-François Boisvenue raconte son parcours psychologique tumultueux à travers le spectacle « Nyctophobie »

    28 mai 2022, 09h15
         |      Article rédigé par Arnaud Perron-Bouchard     

    L’artiste multidisciplinaire Jean-François Boisvenue a eu de graves problèmes de santé mentale au cours des dernières années. En 2018, il réalise un court film appelé « Nyctophobie » dans lequel il raconte son parcours difficile avec la dépersonnalisation. Lors du Forum Avantage numérique 2022, il a présenté une oeuvre scénique multimédia du même nom qui reprend des concepts du film et les traduits en mouvements. Le Lien MULTIMÉDIA a discuté avec Jean-François Boisvenue pour en apprendre plus sur la création de ce spectacle.

    Diplômé de l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM en 2006, Jean-François Boisvenue porte plusieurs chapeaux dont ceux de scénographe, metteur en scène et auteur. Il fonde sa propre compagnie « OPTIKX » en 2017. Qu’elles soient scéniques ou cinématographiques, les oeuvres qu’il crée comportent très souvent un aspect documentaire.

    Jean-François Boisvenue aime imbriquer différentes pratiques artistiques dans ses créations. Le court métrage « Nyctophobie » affiche des aspects très théâtraux comme des projections sur le corps. Il a été présenté dans plusieurs festivals prestigieux comme le Hot Docs Canadian International Documentary Festival à Toronto, aux Rendez-Vous Québec Cinéma à Montréal et au Festival Regard à Chicoutimi. L’oeuvre ne dure que neuf minutes et l’artiste avait encore beaucoup à raconter. L’idée de faire un spectacle sous le même thème est apparue.

    Dans « Nyctophobie », on retrouve de la danse et du mouvement enrichis par des projections numériques simples. La lucidité du spectacle permet aux spectateurs de saisir toute la sensibilité et la vulnérabilité de la performance de Jean-François Boisvenue. « On a voulu inclure de l’interaction avec des éléments numériques. Au début, il y avait beaucoup de dispositifs comme des capteurs de son et des capteurs musculaires. Petit à petit, on a retiré des éléments car l’oeuvre était surchargée. C’est devenu un spectacle numérique assez simple », explique l’artiste multidisciplinaire.

    Même si plusieurs similitudes sont apparentes, le court métrage et le spectacle « Nyctophobie » sont des oeuvres à part entières. Nul besoin d’avoir vu les deux créations pour comprendre le propos et l’intention. Le court métrage comporte une narration du début à la fin tandis que dans l’oeuvre scénique, il n’y a pas de paroles. Au début de la création du spectacle, Jean-François Boisvenue avait inclus une narration comme dans le court métrage, mais il s’est vite rendu compte qu’elle détournait l’attention du corps. Le spectacle « Nyctophobie » prend la forme d’un solo de danse contemporaine qui tend, par moment, vers la performance. « Le corps est mis de l’avant et les éléments numériques servent à la mise en scène de ce dernier. Parfois, le corps danse avec les images et les images dansent avec le corps », ajoute Jean-François Boisvenue.

    Résultat d’un processus créatif de quatre ans, le spectacle reprend toutes les étapes du court métrage et les transpose en danse et en mouvements. Le public peut ressentir la détresse et le cheminement de la santé mentale de l’artiste. Catherine Laframboise-Desjardins a collaboré avec Jean-François Boisvenue afin d’imaginer la chorégraphie. Nicolas Berzi a également aidé au projet en tant que conseiller scénographique et dramaturgique. L’éclairage a été conceptualisé par Valérie Bourque. L’artiste multidisciplinaire a composé l’entièreté de la trame musicale de l’oeuvre scénique.

    « Nyctophobie » raconte une épreuve personnelle très difficile pour Jean-François Boisvenue. Celui qui a souffert d’agoraphobie et d’anxiété lorsqu’il montait sur scène doit se replonger dans un état d’esprit précis pour performer ce spectacle.

    Jean-François Boisvenue travaille sur une tournée de spectacle pour « Nyctophobie » qui devrait se concrétiser au cours des prochaines années. Il est également en plein processus créatif d’un spectacle de danse impliquant plusieurs éléments numériques. De plus, un projet de long métrage documentaire est en chantier.

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