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    Ariane-Li Simard-Côté, fervente défenseuse du secteur numérique montréalais

    19 mars 2019, 07h30
         |      Article rédigé par Oriane Morriet

    Porte-parole de l’édition 2019 du Printemps numérique, Ariane-Li Simard-Côté est une adepte des innovations technologiques. Un pied dans l’industrie numérique par son travail de donneuse de voix pour les voix de synthèse, elle est également productrice d’événements et coprésidente d’ArtsScène, un organisme à but non lucratif favorisant le jumelage entre artistes et gens d’affaires. Des projets aux objectifs divers, mais qui reposent sur une même compétence : l’entregent. Entrevue en tête à tête avec Ariane-Li Simard-Côté, pour dresser le portrait de cette entrepreneure aux talents divers et variés.

    Ariane-Li Simard-Côté, fervente défenseuse du secteur numérique montréalais Ariane-Li Simard-Côté. Photo: Oriane Morriet

    Comédienne de formation, Ariane-Li Simard-Côté est entrée dans l’industrie numérique par la porte de la voix de synthèse. Elle a notamment été donneuse de voix pour les téléphones, les voitures et les systèmes GPS. « J’ai porté la parole des machines », remarque-t-elle d’un air amusé. En plus de la voix de synthèse, Ariane-Li Simard-Côté travaille dans l’industrie du cinéma, de la télévision et de la radio, en effectuant du doublage ou des enregistrements audio pour les publicités.

    En qualité de porte-parole de l’édition 2019 du Printemps numérique, Ariane-Li Simard-Côté a reçu pour mission de présenter ses nouveautés au public montréalais. « Le Printemps numérique opère un virage au plan du format. C’est un beau passage qui se fait », commente-t-elle. Cette année, trois changements sont en effet à prévoir. D’abord, les décideurs du Printemps numérique ont choisi d’organiser une Semaine numérique à Montréal à destination des milieux professionnels. Ensuite, le Printemps numérique de Montréal parraine cette année l’ouverture d’un Printemps numérique à Bruxelles du 23 au 24 mars 2019. Enfin, la thématique du Printemps numérique a été élargie : autrefois centré sur la créativité numérique, c’est maintenant l’intelligence numérique dans son ensemble que l’événement embrasse.

    « J’ai fait des entrevues à "Salut Bonjour". J’ai aussi fait des entrevues radio et vidéo. L’idée est de parler de chacune des initiatives du Printemps numérique. Je vais en parler dans les médias, et je serai aussi bien évidemment présente pendant les événements », déclare Ariane-Li Simard-Côté. Bien plus que la voix du Printemps numérique, la porte-parole en est donc aussi le visage. Pour faire rayonner le Printemps numérique, elle n’hésite pas à vulgariser les innovations technologiques pour les rendre accessibles au grand public. « Il faut que les entreprises se fassent connaître, que les spectacles numériques aient l’achalandage souhaité et que les écoles technologiques puissent recruter les talents de demain », conclut-elle.

    En parallèle à son occupation de donneuse de voix et de porte-parole du Printemps numérique de Montréal, Ariane-Li Simard-Côté exerce aussi comme productrice d’événements. Elle a ainsi récemment organisé le Sommet du Design de Paris, une conférence spécialisée en design, architecture et urbanisme, qui s’est déroulée du 20 au 22 février en France. « Nous y avons lancé une stratégie cadre mondiale sur le design durable. Nous avons réuni sept cents personnes, dont plus d’une soixantaine de leaders internationaux », précise Ariane-Li Simard-Côté. Pendant la conférence, chercheurs et professionnels du design se sont donc rassemblés pour discuter de douze sujets : responsabilité et éthique, résilience, perturbation, enjeux globaux, interdisciplinarité, outils et innovations, régions, secteur privé, éducation et culture du design, indicateur, gestion, politiques.

    Chacune des discussions autour de ces sujets a été orientée vers trois objectifs concrets : durabilité et bien commun, nouvelles pratiques collaboratives, et nouveaux cadres d’action. « Nous aidons la communauté du design à se structurer, que ce soit en architecture, en architecture de paysages, en urbanisme, en design d’intérieur, en design graphique, en design industriel, en design d’interaction, en design logiciel, en design de mode, en design de services ou en design culinaire », énumère Ariane-Li Simard-Côté. Cette restructuration de la communauté du design vise à homogénéiser les pratiques créatives, économiques et sociales des designers afin qu’elles soient davantage viables, équitables, diversifiées et durables. Des préoccupations dans l’air du temps, si l’on en croit les derniers sursauts politiques et sociaux en matière de protection de la planète.

    Également co-présidente d’ArtsScène Montréal, organisme à but non lucratif sous l’autorité de l’organisation Business for the arts, dont la mission est de jumeler artistes et gens d’affaires, Ariane-Li Simard-Côté se plaît à favoriser les rencontres entre les gens qui ont des profils différents. Dix programmes sont ainsi développés à travers le Canada chaque année. « À Montréal, l’année passée, nous avions 144 personnes, 72 du monde de l’art et 72 du monde des affaires, jumelées en one on one », détaille Ariane-Li Simard-Côté. Ce projet, intitulé A144, est une manière habile de faire tomber les préjugés vis-à-vis de l’activité artistique comme de l’activité commerciale. « Certains artistes peuvent par exemple penser que les comptables n’ont pas de créativité, ce qui n’est pas vrai », conclut la co-présidente.

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